Résumé de la 31e partie n Le vieillard, que son fils a épargné, trouve la solution à l'exigence formulée par le roi. Il ne fallait pas interpréter ses paroles à la lettre. Le lendemain, avant de se rendre au palais, le jeune homme se rend sur la place centrale de la ville pour voir ce que ses compagnons ont décidé de faire. Il les trouve réunis, en train de se consulter. — Personne, lui disent-ils, n'est en mesure de faire ce que le roi a demandé ! — Que faire alors ? — Nous allons rester chez nous ! — C'est de la désobéissance au roi qui nous a demandé de nous rendre au palais ce jour ! On se moque du jeune homme. — Tu vas te rendre au palais, toi, accompagné de ton roi, de ton meilleur ami et de ton pire ennemi ? — Si le roi a formulé une telle demande, c'est qu'elle est faisable ! — Tu es aussi fou que lui ! Le jeune homme soupire. — si nous n'avions pas mis à mort nos père, peut-être qu'ils nous auraient aidés, eux qui possèdent la sagesse ! Moi, je vais essayer encore de trouver la solution et je me rendrais au palais ! — tu n'as pas peur du châtiment ? — Le châtiment, le roi me le fera subir si je lui désobéis ! Les hommes se consultent. — Il a raison, si on ne se rend pas au palais, le roi nous punira. — Il faut y aller… De toutes façons, il ne nous jettera pas tous en prison et ne nous mettra pas tous à mort ! On se donne rendez-vous et chacun rentre chez soi. A l'heure fixée, le jeune homme se rend au palais, accompagné de son fils aîné, de sa femme et de son chien. En le voyant, les autres, qui sont partis, seuls, se moquent de lui. Mais lui, se contente de sourire. Le roi demande à chacun s'il a fait ce qu'il a demandé. Tous baissent les yeux, penauds, à l'exception du jeune homme, qui présente aussitôt son fils, son chien et sa femme. — sire, voilà mon roi, car il règne sur mon cœur, et demain, il prendra ma succession, voilà mon meilleur ami, toujours prêt à m'obéir et à me défendre, et voilà mon pire ennemi, qui passe son temps à dilapider mes biens et à divulguer les secrets de ma maison ! Le roi le regarde surpris, puis dit. — Ce n'est pas toi qui a trouvé la solution au problème que j'ai posé… Le jeune homme hésite, puis il décide de dire la vérité. — Ainsi, dit le roi, tu n'as pas obéi à mon ordre de mettre ton père à mort ! — Non, sire, je ne pouvais pas attenter à la vie de celui qui m'a mis au monde… Et puis, mon père ne vient-il pas de prouver son utilité, en m'éclairant de sa sagacité ? Cette réponse plaît au roi qui décide de pardonner au jeune homme. Et même, ajoute l'histoire, il en fait son vizir ! (à suivre...)