Résumé de la 64e partie n Un homme, sans tête ni jambes, a été repêché dans les marais d'Essex, en Angleterre. Le commissaire MacDougall, assisté du médecin légiste Camps, enquêtent. Le médecin continue à donner au commissaire ses conclusions sur le cadavre. — C'est bien après sa mort que l'homme a été jeté dans les marécages… A peu près, quarante huit heures ! — Et la mort ? demande le commissaire MacDougall, je suppose, à la vue des plaies, qu'elle a été donnée au moyen d'une arme blanche… — Oui… L'homme a reçu six coups de poignard. J'ai relevé également des os fracturés… Mais il semble que les fractures sont intervenus après le décès. Le commissaire soupire. — Tout cela est bien, mais cela ne nous renseigne pas sur l'identité de la personne. — J'ai dégagé la peau des doigts. Je l'ai envoyé pour expertise. Si l'individu est fiché, au service de l'identification judiciaire, nous seront vite renseigné. Quelques heures après, en effet, Cherrill, du bureau de l'identification judiciaire, apprend à MacDougall et à Camps, qu'il a réussit, en enduisant la peau de l'inconnu de glycérine, à obtenir des empreintes. Ces dernières sont à l'étude. Un peu plus tard encore, Cherrill apporte d'autres informations : — J'ai trouvé le nom de l'homme-tronc : Stanley Setty. Il a eu affaire à la justice puisqu'il a été condamné, en 1928 à dix-huit mois de prison pour faillite frauduleuse. Mais en réalité, l'homme s'appelle Soliman Seti. Il est originaire de Bagdad mais sa famille s'était installée à Londres, en 1903, exerçant leur profession de marchands de tapis. Soliman, lui, exerçait la profession de vendeur de voitures d'occasion et, à l'occasion, achetait des avions d'occasion, qu'il revendait aux pays d'Asie. Après enquête dans le milieu de Seti, on découvert qu'il a disparu le 4 octobre. Il occupait, avec la famille de sa sœur, un luxueux appartement de la Warren Street. On sait, qu'au moment de sa disparition, il avait touché un chèque de 250 livres. Le lendemain, 5 octobre, on retrouve sa voiture, la clé de contact sur l'interrupteur, devant son garage. Depuis, on s'interroge sur sa mystérieuse disparition. On a retrouvé Seti, mais on ignore comment son corps a pu se retrouver dans les marais d'Essex. Son meurtrier lui a coupé la tête et les jambes pour empêcher son identification, mais grâce au docteur Camps on est vite arrivé à l'identifier. Le jour même, la dépouille est transportée à l'Ecole de médecine de l'université de Londres et le docteur Camps est invité à en faire l'autopsie. Le rapport que le médecin remettra mentionne que Seti a été tué avec un couteau à deux lames, long de 10 cm. Le nombre de coups porté montre que la victime s'est débattue, les impacts étant portés à plusieurs endroits. Le coup mortel avait perforé le poumon gauche, entraînant une hémorragie fatale. Une chose a frappé le médecin : les bras et les mains ne portent aucune blessures, pourtant l'homme a dû se défendre. La tête et les jambes ont été sectionnées avec une scie aux dents irrégulières, ainsi que le montre les chairs déchiquetées. Enfin, comme l'a déjà remarqué Camps, lors du premier examen, plusieurs os ont été fracturés : toutes les côtes, l'os illiaque et le sternum. Selon le médecin, seule une chute, d'une hauteur élevée, expliquerait cet état des os.(à suivre...)