Deux mesures ont été prises. La première concernant le foncier industriel, avec la création de 4 sociétés de gestion et de participation des ZI dans les régions Est, Ouest, Centre et Sud. L?objectif étant de mettre à la disposition des industriels des terrains et de créer de nouvelles ZI. Actuellement, 30% des terrains situés dans les ZI et ZA demeurent inexploités. La seconde mesure, qui a trait à l?aspect financier, avec la mise en place d?un fonds de garantie (de 30 milliards de dinars) des investissements, aura pour mission de garantir les engagements bancaires des opérateurs, à concurrence de 80%, quand il s?agit de création, et 60% pour tout projet d?extension. Sera également mis en place un fonds de capital risque, d?un montant de 3,5 milliards de dinars. Pour Mohamed Yahiaoui, expert-conseil du cabinet Coman de Sétif, spécialisé en organisation et management, présent à ces travaux, «cette mesure va permettre aux chefs d?entreprise des PME l?accès facile aux financements bancaires, évitant ainsi les entraves de financement liées surtout aux demandes de garantie, exigées par les banques, dont le taux de couverture atteint parfois 180 %, alors que la norme pratiquée se situe entre 30 et 60 %. Le capital risque, qui permettra aux start-up (capital risque) de s?engager par la prise de participation au capital des PME avec une garantie, incitera les pourvoyeurs de fonds à s?impliquer davantage et insufflera une nouvelle dynamique en matière de création d?entreprises et de dupt, pour atteindre l?objectif fixé par les pouvoirs publics : 50 000 chaque année, pour arriver à un million à l?horizon 2010 alors qu?actuellement l?on recense 200 000.» Ces assises, qui se tiennent pour la première fois dans notre pays, ont regroupé les opérateurs nationaux et étrangers de la PME, les organisations patronales, des universitaires, des chercheurs et des experts consultants en PME.