Mission n Les ornithologues qui se sont déplacés sur les lieux «très tôt, avant même le lever du soleil», ont comptabilisé, notamment, les espèces rares ou en voie de disparition. Une opération de dénombrement des oiseaux d'eau a été lancée par la Conservation des forêts de la wilaya d'El- Tarf et le Parc national d'El-Kala (Pnek) au niveau des différents étangs et lacs de la wilaya, ont indiqué avant-hier, mardi, les responsables de ces deux structures. Menée depuis lundi par trois équipes d'ornithologues, cette opération qui a duré trois jours, doit «déterminer le nombre d'oiseaux d'eau qui séjournent actuellement dans cette contrée du pays et dont le lac Tonga est le lieu de prédilection», a-t-on ajouté de même source. Munis de paires de jumelles et d'autres moyens nécessaires à ce genre d'opération, ces ornithologues qui se sont déplacés sur les lieux «très tôt, avant même le lever du soleil», ont comptabilisé notamment les espèces rares ou en voie de disparition à l'exemple des oies cendrées, du canard col-vert, de l'érismature à tête blanche (canard à large bec) ou de la fuligule nyroca (petit canard à plumage roux), tout en tenant compte des espèces sédentaires comme la foulque, la poule d'eau et autres canards sauvages. «Jusqu'à mardi, il a été dénombré plus d'un millier d'oiseaux d'eau nichant actuellement au niveau des lacs Tonga, Oubeira et dans les marécages de la Mékhada», a-t-on encore signalé. Le décompte final sera connu «en même temps que la prise d'une batterie de mesures de protection des oiseaux et de leur site contre le braconnage, notamment, pour permettre à certains d'entre eux de se reposer convenablement avant de poursuivre leur voyage vers des cieux cléments dès le début du printemps et aux autres de se reproduire et se multiplier dans le calme et en toute quiétude», a indiqué le chargé de cette mission. «La présence en nombre important de l'oie cendrée et d'autres espèces rares ‘'d'importance écologique considérable'' démontre que les étangs fréquentés par ces oiseaux ne sont nullement pollués et que la nourriture existe en quantité suffisante», a conclu la même source.