Deux praticiens ont comparu, hier, samedi, devant la Cour d'appel d'Oran dans le cadre d'une erreur médicale survenue en 2005 dans une clinique privée, alors que le verdict a été mis en délibéré pour le 14 février prochain. Les deux mis en cause, une gynécologue et un pédiatre, ont été jugés pour des faits ayant entraîné la stérilité d'une parturiente et le handicap psychomoteur de son nouveau-né. L'une poursuivie pour avoir eu recours à l'ablation chirurgicale de l'utérus de l'accouchée lorsque celle-ci a présenté une hémorragie. L'autre praticien est poursuivi, quant à lui, pour avoir établi un diagnostic erroné empêchant l'identification d'un ictère chez le nouveau-né, cette maladie ayant évolué du stade modéré à la forme maligne, causant le handicap psychomoteur du bébé. L'accusation soutient que ces deux situations auraient pu être évitées, si une alternative moins risquée avait été adoptée dans le premier cas, et si un diagnostic précis avait été dressé dans le second. Il est à signaler que les deux mis en cause avaient été relaxés à l'issue de leur jugement devant le tribunal correctionnel de première instance.