Résumé de la 49e partie n La jeune princesse se cache dans sa lampe pour échapper à son père qui veut l'épouser. Sa nourrice fait croire qu'elle a été enlevée par Khattaf laarayes. Le roi ne sait que faire. — La seule chose qu'il nous reste à faire, dit la nourrice, est d'espérer qu'il la relâche ! Le roi la regarde. — Parce qu'il peut la relâcher ? — Oui, il peut se lasser d'elle ou alors s'il trouve une jeune fille encore plus belle... Le roi soupire. — Il sera difficile de trouver une fille plus belle... Mais je garde l'espoir que ma fiancée me revienne ! Il sort de la chambre, en prenant soin de la fermer et d'en remettre la clé à la nourrice. — Prends-en soin jusqu'au retour de ta fille ! — Je viendrai chaque matin la nettoyer et astiquer la lampe de ma pauvre fille ! si elle revient un jour, elle trouvera la chambre prête à la recevoir ! Tout le monde, au palais croit que c'est Khattaf laarayes (le Ravisseur de fiancées) qui a enlevé la jeune fille, à l'exception de la nourrice et de la reine. Celle-ci se réjouit que sa fille ait échappé à l'horreur d'épouser son père, mais elle est attristée par l'idée que sa fille vive désormais enfermée dans une lampe. — Elle va s'y ennuyer et sa beauté, désormais privée des bienfaits de la lumière, va se faner comme une fleur privée d'air et de soleil ! — Ne te lamente pas ! Chaque jour, sous prétexte d'aller nettoyer la chambre, je me rendrai auprès d'elle, elle sortira de sa lampe, je lui ferai sa toilette et je lui donnerai à manger. Je lui ferai aussi la conversation et c'est seulement quand je la quitterai qu'elle retournera dans sa lampe. — Ce que je veux, dit la reine, c'est qu'elle vive comme les autres filles de son âge ! — Patience, elle finira par retourner à la vie normale ! Chaque jour donc, la nourrice se rend dans la chambre, sous prétexte de l'aérer et de la nettoyer. Elle ferme la porte à clé et va frapper trois petits coups à la lampe. — Ma petite, tu peux sortir ! La jeune fille actionne aussitôt le système d'ouverture de la lampe et elle sort au grand jour, heureuse de se retrouver hors de sa jolie prison. — Ma nourrice, comme c'est bon de respirer l'air pur ! Comme je voudrais me rendre dans les jardins du roi, courir derrière les papillons et cueillir les fleurs ! — Hélas, ma fille, tu dois, pour le moment rester cachée, autrement le roi te retrouverait et te forcerait à l'épouser ! — Plutôt mourir ! — Alors, ne quitte jamais ta cachette ! — J'y resterai enfermée toute ma vie, s'il le faut ! La nourrice la lave, la peigne, lui change de vêtements et lui donne à manger et à boire. (à suivre...)