Résumé de la 8e partie n La jeune princesse est au palais, sa nourrice lui fait les dernières recommandations pour échapper au roi. Comme de coutume, le marié ne peut entrer dans la chambre nuptiale qu'une fois les dames de compagnie de la fiancée sorties. Or, dès que la nourrice est partie, la jeune fille est entrée dans la lampe et elle l'a fermée de l'intérieur. Le roi arrive, tout heureux de retrouver sa nouvelle épouse, mais il est surpris de ne pas l'y trouver. «Où es-tu ?», crie-t-il. Mais elle n'est ni dans le cabinet de toilette qui jouxte la chambre ni au balcon. «Ma reine !» crie-t-il encore La jeune fille, dans la lampe, tremble de peur, mais elle se tient coite. Elle n'ose même pas respirer de peur que le roi ne l'entende. Le roi sort dans les couloirs et appelle ses gardes. «Ma fiancée n'est pas dans sa chambre ! Cherchez-la, faites tout pour la retrouver !» On cherche dans toutes les chambres, on va même dans les jardins, en vain : la princesse est introuvable. Le roi fait venir la nourrice qu'il croit être la mère de la jeune fille. «Ta fille a disparu !» La nourrice se met aussitôt à crier. «C'est Khettaf la'ârayes, le Ravisseurs de jeunes mariées ! Je n'aurais pas dû la laisser seule dans sa chambre !» Et elle se met à se lamenter et à pleurer. «Ma fille, ma pauvre fille, je l'ai élevée et choyée pour que ce monstre me l'enlève ! Je ne la reverrai plus jamais ! — Tais-toi, dit le roi, je vais envoyer des hommes à sa recherche ! — Hélas, Khettaf la'ârayes habite dans les hautes montagnes, personne, jamais personne n'est parvenu jusqu'à lui...» Le roi ne sait que faire. «La seule chose qu'il nous reste à faire, dit la nourrice, c'est d'espérer qu'il la relâche !» Le roi la regarde : «Parce qu'il peut la relâcher ? — Oui, il peut se lasser d'elle ou alors s'il trouve une jeune fille encore plus belle...» Le roi soupire : «Il sera difficile de trouver une fille plus belle... Mais je garde l'espoir que ma fiancée me revienne !» Il sort de la chambre, en prenant soin de la fermer et d'en remettre la clé à la nourrice. «Prends-en soin jusqu'au retour de ta fille ! — Je viendrai chaque matin la nettoyer et astiquer la lampe de ma pauvre fille ! Si elle revient un jour, elle trouvera la chambre prête à la recevoir !» (à suivre...)