Résumé de la 53e partie n La jeune princesse ne sait pas que la lampe où elle se cache a atterri chez un prince qui l'a installée dans sa chambre. Elle veut sortir de sa lampe. Elle actionne le mécanisme d'ouverture et quelques instants après, elle se retrouve à l'extérieur. — Ah, dit-elle, qu'il est bon de humer l'air frais ! Mais elle regarde aussitôt autour d'elle et écarquille les yeux. — Mais, on a changé ma chambre ! Ce n'est plus, en effet, la même chambre ni les mêmes meubles. Le roi aurait-il fait installer la lampe ailleurs ? Ou alors, a-t-il changé le décor de la chambre ? — Comment se fait-il que je ne m'en sois pas rendu compte ? Elle va à la fenêtre et jette un coup d'œil dehors. — Mais ce n'est pas le palais ! Elle ne reconnaît ni les jardins ni les bâtiments du roi et ces gens qui vont et viennent lui sont totalement inconnus. — Je ne suis plus au palais ! Elle s'affole. — Ma nourrice ! gémit-elle. Seule elle, en effet, peut lui dire ce qui s'est passé. Elle sursaute au bruit de la poignée de la porte qui tourne. C'est sûrement sa nourrice qui arrive ! La porte s'ouvre mais alors qu'elle s'attendait à voir sa nourrice, c'est un jeune homme charmant qui entre. Elle se précipite aussitôt vers la lampe mais le prince – il s'agit de lui – se précipite et la retient. — Qui es-tu, s'écrie-t-il. — Lâche-moi ! crie-t-elle. — Es-tu une femme ou une djennia (un génie femelle) ? — Je suis un être humain, dit la jeune fille. — Mais que fais-tu dans ma chambre ? — Je te supplie de me lâcher ! — Pas avant que tu ne me dises qui tu es ! La princesse sait maintenant qu'elle est découverte et elle tremble qu'on l'emmène devant le roi, son père. — Tuez-moi, dit-elle au prince, mais de grâce, ne me livrez pas au roi ! — De quel roi veux-tu parler ? dit le jeune homme. — Du roi chez qui se trouvait cette lampe ! Le jeune homme est surpris d'entendre ces propos. — Mais le roi est un homme courtois, je m'étonne que tu éprouves une telle frayeur en parlant de lui ! — Hélas, dit la jeune fille, j'aurais aimé ne jamais avoir eu affaire à lui... — Explique-moi ! — Je ne peux pas ! — Tu peux me faire confiance ! (à suivre...)