A l'instar des autres pays en voie de développement, l'Algérie accuse un retard énorme en matière d'utilisation des nouvelles technologies. Le nombre des internautes demeure faible (4,5 millions selon l'Eepad). Le ministre de la Poste et des TIC, Hamid Bessalah, a annoncé, il y a quelques jours, lors d'une réunion avec les cadres de son secteur, que leur nombre est d'environ 3,3 millions. Le taux de pénétration à l'Internet demeure faible et il était, selon le ministre, de 9,5% en 2007. Lors de sa dernière rencontre avec la presse, Nouar Harzallah, P-DG de l'Eepad a indiqué que l'Algérie compte actuellement 200 000 abonnés à l'Adsl, 6 000 cybercafés (5 000 selon le ministre) et 3 000 sites web, occupant ainsi la 6e place au niveau africain. Le nombre des abonnés à la téléphonie mobile et fixe a atteint 31 millions avec un taux de pénétration de 92%. La plupart sont abonnés à la téléphonie mobile et la téléphonie fixe accuse un grand retard avec 6 millions d'abonnés seulement. Cependant, l'évolution et l'expansion de la téléphonie mobile en Algérie ne doivent pas être «l'arbre qui cache la forêt». Quelques programmes lancés pour l'acquisition d'ordinateurs pour les familles, se sont soldés par un échec, ce fut le cas du programme Ousratic. Le ministre a avoué que l'origine de cet échec est dû aux prix fixés qui ne sont pas à la portée de toutes les familles. L'abonnement au réseau Internet et les tarifs des prestations Internet affichés par les cybercafés demeurent aussi élevés. Ce qui est le cas aussi pour l'hébergement des sites Internet à l'étranger.