«Lahlou ? J'aurais aimé qu'il ait été retenu. C'est un candidat parmi tant d'autres, mais il ne faut pas qu'il focalise sur cette histoire. L'avenir du football national ne se bâtit pas sur une seule personne tout de même. Franchement, j'aurais aimé qu'il reste en tant que candidat. C'est une décision du ministre de la Jeunesse et des Sports, c'est-à-dire d'un membre du gouvernement. Ce n'est pas un droit. On peut être retenu sur une liste et puis on juge qu'il existe un autre candidat plus intéressant que vous et là, on vous retire. Ce n'est pas quelque chose de fondamental qu'on vous a enlevé. Je vais être sincère avec tout le monde. Celui qui aime le football peut toujours le servir. Personnellement, si M. Lahlou avait été candidat et m'aurait fait appel, j'aurais tout fait pour lui venir en aide et tout ce que je connais je le lui aurais offert avec plaisir. Je comprends sa déception, mais il faut remettre les choses à leur place. J'ai travaillé cinq ans à la ligue, je ne me suis jamais servi du moindre avantage. Personne n'a décidé que les élections des deux structures allaient se dérouler simultanément. Il y aura deux séances, une le matin qui concernera les élections de la LNF et une autre l'après-midi celle de la FAF. Franchement, pourquoi laisser des gens partir pour revenir le lendemain ? Qui va payer les charges d'hébergement, de restauration et autres. Il faut se montrer raisonnable surtout que personne n'a décidé que les élections se dérouleront en même temps.»