Créée en 2003, l'association SOS-Hépatite a pour ambition d'améliorer la qualité de dépistage et de prévention en œuvrant pour l'officialisation d'une réelle stratégie de lutte contre cette pathologie. L'association s'est aussi tracé comme objectif d'aider et d'assister les malades pendant et après leur hospitalisation. La mission de SOS-Hépatite s'étend également à l'amélioration de la qualité du traitement de la maladie. L'association évoque les secteurs préventif et curatif. «Le premier a besoin de plus de moyens pour sa mise en œuvre, car il souffre d'un faible prestige, pour ne pas dire d'un mépris, et le second se caractérise par un pluralisme inorganisé», estime SOS-Hépatite. Cet état de fait interpelle tous les professionnels de la santé pour la mise sur pied d'une stratégie qui «s'inscrive dans la promotion d'une attitude systématique de prévention et de dépistage», plaide SOS-Hépatite. Pour cette association, la solution à cette maladie ne réside que dans le dépistage, car le virus de l'hépatite C ne provoque pas de symptômes visibles. L'enjeu est de «sensibiliser les citoyens aux pratiques à risques et à la nécessité d'être dépisté, même si l'on ne se sent pas malade, pour pouvoir se faire soigner», explique M. Boualag, président de l'association. En outre, l'organisation réclame pour les malades atteints d'hépatite «un meilleur système de santé qui s'exprimerait par une meilleure prise en charge constituant une chaîne d'actes diagnostiques et thérapeutiques». Ces actes ont besoin, de toute évidence, d'une meilleure coordination entre les médecins généralistes et les spécialistes ainsi que de la collaboration effective entre les secteurs public et privé.