Contactée ce matin, la direction de la communication du ministère de la Santé et de la population a tenu à apporter les précisions suivantes : «A la suite des informations rapportées par certains titres de la presse nationale faisant état de l?apparition de cas de Sras au niveau de certaines structures hospitalières, le ministère de la Santé dément catégoriquement ces rumeurs et précise que les cas en question relèvent de pneumopathies ??courantes?? sans rapport aucun avec la pneumopathie atypique aiguë plus connue sous le nom de Sras dans la mesure où l?enquête épidémiologique ainsi que les analyses des prélèvements ont infirmé toute suspicion de cas de Sras. Pour rappel, des centaines de cas de pneumopathies ??courantes?? sont enregistrées chaque année en Algérie. Ces cas ne sont pas mortels s?ils sont pris en charge à temps avant la survenue de complications et convenablement traités. S?agissant des derniers cas enregistrés de pneumopathie, il semblerait que l?origine de la rumeur réside dans le fait que deux des malades admis soient des ressortissants chinois. Si l?un d?eux est décédé du fait des complications multiples liées à son admission tardive, le deuxième a, en revanche, reçu les soins nécessaires et a quitté l?hôpital complètement guéri. Il est utile de préciser que l?Algérie, à l?instar de tous les pays, a mis en place un dispositif de surveillance et d?alerte contre le Sras qui se déclenche à la moindre suspicion. C?est la réactivité de ce dispositif qui a permis le déclenchement rapide de l?enquête épidémiologique qui autorise à dire, aujourd?hui, qu?aucun cas de Sras n?a été enregistré.»