Coopération n La frégate «Guépratte» de la marine française fait escale à Alger dans le cadre des exercices entamés à Toulon. La frégate furtive «Guépratte» de la marine française est arrivée avant-hier, vendredi, à Alger pour une escale de trois jours. Cette escale entre dans le cadre d'un exercice naval franco-algérien baptisé Raïs-Hamidou-08. L'Algérie a, notamment, engagé dans cet exercice la corvette lance-missiles «Salah Raïs» et deux vedettes garde-côtes pour la partie se déroulant devant les côtes algériennes. Cet exercice a débuté le 1er février à Toulon et se terminera à Alger le 16 février. Les exercices sont axés notamment sur la surveillance et la sûreté maritime. Ces manœuvres entre les marines française et algérienne ont pour but de développer et de se familiariser avec des procédures opérationnelles communes. «Ces exercices favorisent l'aptitude des deux parties à opérer conjointement et à répondre à des situations de crise», a indiqué le capitaine Benoît Courau, commandant du navire, qui a animé, hier, un point de presse à bord de la frégate «Guépratte». Pour mieux illustrer ces manœuvres conjointes, un exercice de simulation qui consistait à localiser un avion tombé en mer et à sauver les 5 passagers qui étaient à son bord, a eu lieu. Ces manœuvres visent également à mettre en place des moyens et des procédures de traitement et de partage d'informations à caractère opérationnel dans le domaine de la sûreté et de la sécurité maritimes. «On s'envoyait des e-mails pour communiquer», a ajouté M. Courau. À noter que ce navire de combat est le dernier bâtiment d'une série de cinq frégates. Il a été admis au service le 23 octobre 2001. Son équipage est composé de 151 membres dont 27 femmes,16 officiers de marine, 89 officiers mariniers et 46 membres d'équipage. «La frégate ''Guépratte'' est un navire féminisé», a déclaré M. Courau, vu le nombre de femmes qui se trouvent à bord. Ce bâtiment de combat dispose de capacités de navigation ainsi que de moyens de lutte antisurface et antiaériennes de dernière génération. En outre, il dispose d'un hélicoptère embarqué Panther. Son architecture particulière répond à des normes visant à réduire au minimum sa signature radar et donc à augmenter sa furtivité. Les missions de la frégate sont, entre autres, de préserver et de respecter les intérêts français sur les espaces maritimes, de participer au règlement de crise, d'assurer le soutien d'une force d'intervention, y compris d'un groupe aéronaval, d'effectuer des missions humanitaires et d'assurer la protection du trafic maritime commercial.