Résumé de la 62e partie n Un jeune homme célibataire découvre une femme admirablement belle. Il l'emmène dans son campement et veut l'épouser. Sa famille refuse. Les jours suivants, il revient à la charge. — je veux épouser cette femme ! Il fait tant et tant que ses parents finissent par accepter. — Eh bien, épouse-la, mais si elle te pose des problèmes, il ne faudra pas venir te plaindre à nous ! Il l'épouse donc. La jeune femme est si douce que la méfiance qui l'entourait commence à se dissiper. Et puis, il n'y en avait pas deux comme elle pour rouler le couscous, pour carder la laine ou tisser des burnous. Elle fait donc le bonheur de son mari et de sa famille. Mais ce que personne ne sait, c'est que la jeune femme est une ogresse. Elle s'introduit dans les campements, épouse un homme, puis se met à dévorer, progressivement les bêtes et les hommes, jusqu'à faire le vide autour d'elle. Pour endormir la méfiance de son nouveau mari, l'ogresse ne se manifeste pas. Au bout d'une année, elle met au monde une fillette. C'est un beau bébé qui fait la fierté de son père. Tout de suite après l'accouchement, la jeune femme manifeste ses tendances d'ogresse. Le jour, elle se comporte le plus normalement du monde, mais la nuit, elle quitte sa couche et s'introduit dans les troupeaux. Elle dévore une chèvre ou un mouton. repue, elle retourne se coucher. Au matin, le propriétaire du troupeau s'étonne de trouver des bêtes en moins. — le chacal a emporté ta brebis ! — a moins qu'elle ne se soit sauvée ! Le lendemain, c'est un autre troupeau qui est visité. — j'ai perdu deux moutons ! Le propriétaire était pourtant sûr d'avoir parqué toutes ses bêtes. On cherche les traces d'un prédateur, mais on n'en trouve pas ! Et ce sont tous les troupeaux qui sont visités ! — chaque nuit nous perdons des bêtes ! — et pourtant il n'y a pas de pilleurs ! — pas de traces de chacal non plus ! — alors, c'est quelqu'un du campement qui vient les prendre ! On soupçonne aussitôt la belle inconnue. — c'est certainement une ogresse ! — a la faveur de la nuit, elle vient s'emparer des bêtes et les dévore ! On charge quelqu'un de monter la garde. Mais le froid de la nuit engourdit le gardien qui finit par s'endormir. Au matin, des troupeaux ont encore été délestés de bêtes. — j'ai perdu des bêtes ! — moi aussi ! — on va continuer ainsi à perdre nos bêtes jusqu'à ce que nous n'en ayons plus ! Quelqu'un lance : — et après les bêtes, ce sera le tour de qui ? des humains ? (à suivre...)