Résumé de la 63e partie n La femme que le jeune homme a épousée est une ogresse. Chaque nuit, elle s'attaque aux troupeaux du campement dont elle dévore plusieurs bêtes. Un vieil homme a une idée pour surprendre le voleur de bétail. La nuit suivante, il revêt une peau de mouton et va se mêler aux bêtes. Cependant, l'ogresse, pressée par son désir de chair fraîche, se lève et va vers les troupeaux. Elle s'approche et, prenant le vieil homme pour un mouton, le saisit. Celui-ci se met à crier. — Holà ! Que fais-tu ? L'ogresse trouve aussitôt la réplique. — Eh, je suis venue pour voir si les troupeaux sont en sécurité ! Le lendemain, le vieil homme raconte son aventure aux autres. — Il n'y a pas de doute, c'est elle qui s'attaque aux bêtes ! — C'est une ogresse ! — Elle va dévorer toutes les bêtes et elle nous dévorera ! — Il faut fuir ! On avertit l'époux. Il se met en colère. Ma femme, une ogresse ? Vous êtes fous ! — L'un d'entre nous l'a surprise ! — Vous n'êtes que des jaloux ! Vous m'enviez tous d'avoir épousé une aussi jolie fille ! Partez, si vous voulez, moi je reste avec elle et ma fille ! Le jour même, les gens préparent leurs bagages et démontent leurs tentes. — Que font-ils ? demande la jeune femme — Ils vont chercher d'autres pâturages pour leurs bêtes ! — Mais il y a assez d'herbes, ici ! Le jeune homme hausse les épaules. — Ils ne savent pas ce qu'ils font ! La jeune femme s'interroge. — Même tes parents sont partis ! — Ils sont comme les autres ! — Nous devrions faire comme tout le monde ! — Pas question, on ne peut rêver d'un meilleur campement pour les bêtes, et il y a suffisamment d'eau ! Il reste donc avec sa femme et sa fille. Jusqu'ici, les troupeaux de l'homme ont été épargnés, l'ogresse s'attaquant aux bêtes des autres. Mais comme les autres sont partis, elle se retourne contre les troupeaux de son époux. Celui-ci, chaque jour, remarque qu'il lui manque des bêtes — J'ai encore perdu un mouton ! — Il a dû se sauver ! — Et pourtant, le soir, en parquant le troupeau, j'étais sûr que toutes les bêtes étaient là ! — Tu as dû mal compter ! — Je ne me trompe jamais ! — Alors, c'est le chacal qui a emporté ta bête ! Mais déjà, le jeune homme commence à se poser des questions (à suivre...)