Moyens n C'est une véritable bouffée d'oxygène pour les dirigeants de l'USMB avec la dotation par la wilaya d'un bus flambant neuf. Lundi 23 février est à marquer d'une pierre blanche par Zaïm, le président de l'USM Blida ! Un bus doté de toutes les commodités lui a été remis dans une sympathique réception au niveau du salon d'honneur de la wilaya. Hocine Ouadah, wali de Blida, a même joué au modérateur dans les fléchettes échangées entre Mellah, DJS de Blida, et Zaïm, président du CSA USMB, riche de ses quatorze sections comme a tenu à le préciser ce dernier. «Une réflexion est nécessaire pour la mise à niveau des moyens et réfléchir sur ce qui peut mobiliser les ressources afin d'endiguer la violence, celle-ci donnant une piètre image et du club et de la ville», dira Ouadah qui s'empêchera cependant de noter la curieuse absence d'un représentant du Club des entrepreneurs, pourtant présidé par un ancien dirigeant de l'USMB. Etaient présents Kadri et Maatseki, deux des ténors de l'industrie locale, aux côtés des responsables du sport, du président de l'APW, de l'APC et des dirigeants du club. Ouadah précisera encore que Blida a été retenue par la FAF pour abriter toutes les compétitions internationales. «C'est un honneur pour nous, mais il nous appartient de protéger les infrastructures.» Il a été aussi question du futur statut de club professionnel et des bénéfices liés à la fréquentation du stade. Mellah, le DJS de Blida, se protégera derrière les textes, les services financiers, les accords préalables alors que Zaïm évoquera la localisation du club pour l'établissement d'un registre du commerce. Sur sa lancée, le président du club citera l'exemple de Batna, alors que le wali rappellera la gestion de la JSK à Tizi Ouzou. «Il suffit de prendre exemple sur eux, nous n'inventons rien !». Devant l'insistance de Mellah sur les accords préalables de trois ministères, le wali rappellera en souriant : «Je représente tous les ministères dans cette wilaya et j'assume. Aussi, le club a mon accord pour disposer du stade et de la gestion des caisses le jour des rencontres. Ce qui est valable à Tizi Ouzou l'est aussi à Blida.» Pour enfoncer le clou, Zaïm parlera de certaines rencontres où il était facilement comptabilisé plus de 30 000 spectateurs, voire 40 000 «alors qu'il nous était déclaré au moment de la quote-part du club qu'il n'y avait que 10 000 ou 12 000 entrées payantes». Le wali s'est alors montré entièrement d'accord et rappellera qu'il facilite tout, espérant que le club aidera à la formation des jeunes. Un vif débat s'ensuivit sur la disponibilité des terrains et le retard encore pris pour la finition du stade Brakni faute d'une entreprise qualifiée pour prendre le marché. Les terrains du centre de la ville de Blida, Brakni, Zouraghi et Daïdi, attendent toujours le revêtement d'un gazon de dernière génération et les jeunes catégories vont continuer à recevoir hors de la ville, nécessitant au club d'autres dépenses. Nous apprendrons aussi du président du club que l'équipe d'El-Eulma a bénéficié d'un budget de cinq milliards de centimes alors que Blida n'a reçu que 170 millions de dinars de l'APC de Blida. Kacem objectera en souriant que le budget de la commune d'El-Eulma est pratiquement le double de celui de Blida et c'est encore une fois le wali qui interviendra en précisant que des efforts dans d'autres domaines tels que l'infrastructure routière, sont accomplis par l'Exécutif communal de Blida. Tout le monde a enfin été convié à monter dans le bus désormais propriété du club.