Résumé de la 44e partie n La vache nourrit les orphelins, mais dès que leurs demi-frères l'approchent pour la téter, elle se met à ruer. Les enfants rentrent à la maison en larmes. — que s'est-il passé ? demande leur mère. — nous avons vu Aïcha et Ali téter la vache, et nous avons voulu faire comme eux ! — et pourquoi pleurez-vous ? — elle ne nous a pas laissés ! — il fallait insister ! — elle s'est mise à ruer et nous nous sommes sauvés ! La femme se met en colère. — ah, c'est ainsi, et bien, cette vache je ne la veux plus chez moi ! Dès que son mari entre, elle va le retrouver et lui raconte l'histoire. — cette vache, je veux que tu la vendes ! L'homme s'écrie. — quoi, vendre la vache, mais c'est impossible ! —elle a failli tuer mes enfants ! — j'ai fait le serment à ma femme de ne pas vendre la vache de ses enfants ! — et moi je ne veux plus la voir chez moi ! L'homme se met à la supplier. — crains Dieu, j'ai fait un serment ! Mais la femme secoue la tête. — ou c'est la vache qui part ou c'est moi ! Il tente de lui résister, mais la femme tient bon. Un matin, il la voit entasser ses affaires dans un baluchon. — que fais-tu ? lui demande-t-il. — je rentre chez mes parents. — mais voyons, ce n'est pas raisonnable ! — je ne veux pas rester dans une maison où se trouve une vache qui a faillit tuer mes enfants ! De guerre lasse, le mari soupire. — c'est bon, je vais vendre la vache ! — le plus tôt sera le mieux ! — demain, c'est jour de marché… — c'est une vache bien grasse, elle trouvera facilement un acquéreur ! Le lendemain, l'homme va vers le coin de la maison qui tient lieu d'étable. Il met une laisse à l'animal. — que fais-tu ? demandent Aïcha et Ali. Le père ne répond pas. Mais la marâtre est là et s'écrie. — il va vendre ce maudit animal ! Les enfants se mettent à pleurer et à supplier. — n'oublie pas le serment que tu as fait à notre mère ! — si tu ne la vends pas, je rentre chez moi ! crie la marâtre. L'homme prend la vache et la traîne dehors.