Prévention n Le ministre de la Solidarité nationale a inauguré, ce week end, le centre d'écoute sociale, au siège du ministère. Ould Abbès a indiqué que l'apport de ce centre d'écoute consiste à permettre aux écoutants «d'établir un diagnostic de la situation vécue par les personnes en difficulté en vue de les prendre en charge. C'est à l'intonation de la voix que l'écoutant doit déjà détecter un pré-diagnostic», dira-t-il. Le représentant de l'Etat a souligné que l'équipe chargée de ce système d'information, opérationnelle à travers le n° vert (15-27) lancé en 2007, a reçu une formation assurée par des experts dans le domaine de l'écoute. Ce qui leur a permis, explique-t-il d'acquérir assez de notions et de techniques à même d'analyser les énoncés des interlocuteurs qui sont des personnes en situation précaire. «Toutes les données sont informatisées. S'il y a une violence à l'égard de la femme, ou à l'égard de l'enfant ou à l'égard de la personne âgée, nous pourrons, par des activités concrètes agir», dira le ministre. Ce centre, le premier du genre dans le monde arabo-musulman, va être étendu aux grandes wilayas comme Sétif, Annaba, Oran, Constantine et Tizi Ouzou. «Ces centres seront reliés et une consolidation se fera ici». Donc, il sera possible, note-t-il, d'accéder à l'information sur les violences, la maltraitance, les violences à l'égard de l'enfant, les enfants de la rue, les personnes âgées en situation de détresse. Faisant, par ailleurs, le point sur l'opération du service de téléphonie sociale, lancée le 17 octobre 2007, l'initiateur du projet (le ministre) a fait savoir que le nombre total d'appels reçus dans les différents services proposés a atteint 1 231. Allant dans le détail, Ould Abbes a précisé que les cellules d'écoute ont accueilli 318 appels concernant l'aide psychologique, 112 pour l'aide sociale et 58 appels émanant de l'émigration clandestine. Pour leur part, les partenaires du ministère pour la concrétisation du projet en question, en termes de formation, présents à la cérémonie de l'inauguration du centre, se sont félicités de la coopération avec le ministère de la Solidarité nationale dans le cadre du numéro vert pour les enfants en détresse. De son côté, invité à assister à cette cérémonie, Mme Nouara Djaâfar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine a indiqué que l'installation de ce système d'information contribuera à la résolution des problèmes auxquels sont confrontées les couches vulnérables de la société. L'augmentation de la prime du Fonds de solidarité 750 000 familles concernées n Le ministre de la Solidarité nationale a réaffirmé, en marge de l'inauguration du centre d'écoute et d'aide sociale, l'application, à partir du 28 février, de la décision prise par le chef de l'Etat de relever la prime du fonds de solidarité (FS) de 3 000 DA à 4 000 DA et ce, avec effet rétroactif. «Ce qui fait que 750 000 personnes au lieu de 400 000 en seront bénéficiaires», dira-t-il. Le représentant du gouvernement a laissé entendre que d'autres augmentations concernant les primes et indemnités octroyées aux couches vulnérables seront à l'étude au niveau du gouvernement et interviendront prochainement. «On veut créer une mise à niveau quitte à arriver à une stabilité sociale», conclut-il.