Résumé de la 76e partie n La fille de la marâtre attire Hinda dans un piège et la fait disparaître. Elle s'habille comme Hinda et prend sa place. Cependant, le roi revient de guerre. Il a remporté une victoire sur ses ennemis et veut partager sa joie avec sa femme. Il va la retrouver. Il est stupéfait d'en trouver une autre à sa place. — est-ce bien toi ? s'exclame-t-il. — oui, tu ne me reconnais pas ? — ta peau, si blanche autrefois, est devenue brune et rugueuse ? — c'est à cause de l'air de ton pays ! — et ton visage, si beau, pourquoi est-il devenu laid ? — c'est à cause de la nourriture de ton pays ! — et cet œil borgne ? — c'est le k'hôl de ton pays qui m'a éborgné ! A ce moment-là, surgit Ali-Gazelle. Il se met à bramer désespérément, pour signaler au roi que ce n'est pas sa sœur. — que se passe-t-il ? demande le roi. — cette gazelle, je veux que tu l'égorges ! Le roi s'écrie. — quoi ! tu me demandes d'égorger ton frère, toi qui as fait le serment de ne pas te séparer de lui ! — je le veux ! C'est d'ailleurs la condition pour que je retrouve ma beauté d'antan ! Elle insiste tant que le roi finit par accepter. — demain, à l'aube, je viendrai l'égorger. La fille de la marâtre rentre, satisfaite. Cependant, Ali a réussi à défaire ses liens et court vers le puits où sa sœur a été précipitée. Il est si malheureux qu'il retrouve la parole. — Hinda, fille de ma mère, on aiguise les couteaux pour m'égorger, Hinda, fille de ma mère, on aiguise les couteaux pour m'égorger ! Du fonds du puits où elle se trouve, une voix lui parvient. — je ne peux rien pour toi, Ali, fils de ma mère. J'ai accouché, mon fils tête un sein, un serpent qui s'est enroulé autour de ma taille, tète l'autre ! Et les deux orphelins se mettent à pleurer. A l'aube, le roi, ainsi qu'il l'a promis, arrive avec un couteau. Il entend la plainte de Ali. — Hinda, fille de ma mère, on aiguise les couteaux pour m'égorger, Hinda, fille de ma mère, on aiguise les couteaux pour m'égorger ! Et il entend la voix qui lui répond. — je ne peux rien pour toi, Ali, fils de ma mère. J'ai accouché, mon fils tète un sein, un serpent qui s'est enroulé autour de ma taille, tète l'autre ! Le roi se précipite : il découvre sa femme. On égorge un mouton et on le descend. Le serpent se jette aussitôt sur cette proie. «courage, dit le roi à sa femme», on va venir te chercher. On la sort du puits ainsi que l'enfant. Quant à la fille de la marâtre, on l'enferme dans le puits avec le serpent. Ali, lui, retrouve un jour sa forme. Les petits orphelins peuvent enfin mener une vie heureuse. (à suivre...)