Résumé de la 1re partie n Le chasseur ayant appris que sa fille avait perdu le perdreau, envoie sa femme et sa fille à la recherche de l'oiseau... Que faites-vous à cette heure dans la forêt ? s'étonna la hase. — Nous cherchons un perdreau que nous avons perdu, dit la mère. — Malheureuses ! Vous êtes ici dans la demeure des fauves. Ils sont tous à chasser dans la forêt. C'est aujourd'hui mon tour de garder leur repaire. Mais c'est bientôt l'aube, ils vont rentrer et, s'ils vous trouvent ici, ils vous mangeront. — Fuyons ! cria la fille. — Il est trop tard, dit la hase. Où iriez-vous ? Les animaux sont déjà sur le chemin du retour et vous allez sûrement les rencontrer. — Quoi faire alors ? demanda la mère. — Vous voyez cet arbre ? dit la hase. Il est haut et touffu. Vous allez monter et vous cacher dans le feuillage, le plus haut que vous pourrez. Vous y resterez tout le jour. A la nuit tombée, les animaux de nouveau vont sortir. Vous descendrez et vous fuirez d'ici. La mère et la fille montèrent jusqu'au faîte de l'arbre. Elles s'y installèrent le plus commodément qu'elles purent, la fille au-dessus de sa mère. Bientôt des rugissements, des cris, des sifflements, des bruits de branches cassées annoncèrent le retour des fauves. A mesure qu'ils arrivaient, ils allaient s'installer chacun dans son coin pour le reste de la journée. Le lion rentra le dernier : — Hum ! dit-il, cela sent la chair fraîche. — Pendant que vous étiez absents, dit la hase, je me suis préparé un léger repas, je viens juste de finir. Les fauves s'endormirent, En haut de l'arbre, la femme était morte de peur. La petite fille n'arrêtait pas de pleurer – tant qu'à la fin une larme tomba.. sur la moustache du lion. — Enfants, rugit-il, il y a quelqu'un dans l'arbre. Je viens de recevoir une goutte sur la lèvre. — C'est la pluie, dit la hase. — Fourmi, dit le lion, monte voir dans l'arbre. La fourmi monta. Au haut de l'arbre elle rencontra la jambe de la femme et la mordit. La mère l'écrasa, de peur que la fourmi n'aille piquer sa fille et ne lui arrache un cri de douleur. La petite continuait de pleurer et de nouveau une larme tomba, cette fois sur le front du tigre, qui cria : — Enfants, cet arbre est habité. Une goutte vient de me tomber sur le front. — C'est que le temps est couvert, dit la hase, il tombe quelques gouttes de pluie. — Chacal, dit le lion, sors voir quel temps il fait. Le chacal revint bientôt. — Alors ? demanda le lion, — Il fait un temps superbe, dit le chacal, il n'y a pas un nuage dans le ciel et la lune éclaire comme en plein jour. — Serpent ordonna le lion, monte dans l'arbre.