La photocopie de cours et des ouvrages les plus demandés par les étudiants constitue une activité également pratiquée dans les résidences universitaires. Ayant compris qu'une bonne partie des étudiants n'assiste pas aux cours magistraux, les détenteurs de photocopieuses se procurent ces cours, toutes filières et tous paliers confondus, font des copies et les vendent. A l'approche des examens, ils sont très sollicités et parfois ils n'arrivent pas à satisfaire toute la demande. «C'est pour cette raison que nous procédons à la préparation des copies quelques jours avant la période des examens pour les vendre le moment venu. Grâce à la vente de centaines de copies, nous arrivons à avoir une bonne marge de bénéfices», témoignent les étudiants qui s'adonnent à cette activité. La photocopie est aussi pratiquée dans les universités. A la faculté des sciences humaines de Bouzaréah, les étudiants préfèrent acheter des copies à 200 DA, plutôt que des livres dont les prix, en librairies, varient entre 700 et 1 200 Da. C'est dire que tout le monde y trouve son compte dans ce business.