Résumé de la 28e partie n Pour arrêter la marquise de Brinvilliers, un officier de police se rend à Liège et, se faisant passer pour un abbé, prend contact avec elle. La marquise est très contente : c'est la première fois, depuis longtemps, qu'elle rencontre un aussi bel homme. Il est vrai qu'il est prêtre, mais elle n'a pas peur de le séduire. Au deuxième rendez-vous, l'abbé se montre très entreprenant. — madame, j'avais hâte de vous rencontrer ! — moi aussi, monsieur l'abbé ! — ne m'appelez plus ainsi ! — et comment dois-je vous appeler ? — considérez-moi comme votre ami ! Il lui caresse les mains, il lui parle à voix basse et il n'a pas de mal à obtenir un autre rendez-vous. — demain… — déjà ? — oui, j'ai hâte de vous revoir ! La marquise est heureuse. Non seulement d'avoir trouvé un homme à son goût, mais aussi de renouer avec ses anciennes habitudes, les mondanités auxquelles elle a été obligée de renoncer, pour fuir la justice. Il est vrai qu'elle a souffert de la mort de Sainte-Croix, mais elle n'a aucun scrupule à lui trouver un remplaçant. Le lendemain, Desgrais arrive à l'heure convenue. Le rendez-vous a lieu dans les jardins du couvent. Desgrais se précipite vers elle. — madame, il me tardait de vous revoir ! — et moi, donc ! Il s'enlace. Mais au même moment, des hommes que Desgrais a placés dehors, font du bruit et parlent à voix haute. Desgrais feint la colère. — on nous dérange ! Une ombre passe. — on ne peut être tranquille. La marquise, elle-même a peur. — vous devriez partir ! — vous avez raison, je dois protéger mon habit de prêtre et votre réputation, mais je pars insatisfait ! — vous reviendrez demain… — vous me le permettez ? — oh, oui, monsieur… moi aussi, je brûle de vous rencontrer ! Il fait mine de réfléchir. Mais pas ici, nous serons dérangés ! — que proposez-vous ? — Eh bien, nous nous verrons hors du couvent. Je louerai un fiacre qui nous conduira loin des regards indiscrets ! — J'accepte ! (à suivre...)