n Alors que l'Inter Milan se dirige inexorablement vers le Scudetto, son entraîneur portugais, José Mourinho, évoque, dans France Football, son métier et son destin. Son enfance dans l'ombre de son père, Félix (gardien à Belenenses et Vitoria Setubal, puis entraîneur), sa formation auprès de Bobby Robson et Louis van Gaal au FC Barcelone, ses premiers titres avec le FC Porto, ses années Chelsea, sa première saison à l'Inter Milan... En retraçant son parcours, José Mourinho donne, vendredi dans un entretien, accordé à France Football, sa vision du métier d'entraîneur et s'attarde sur son destin. Si le Portugais se considère comme un grand entraîneur en estimant notamment avoir «mené (sa) carrière très sérieusement», il avoue qu'il y a «des domaines dans lesquels (il n'est) pas exemplaire». «Je ne suis pas parfait, c'est clair», poursuit-il. «Mais c'est ce vers quoi je m'efforce de tendre. C'est comme cela que je suis arrivé là où j'en suis. Par le travail, le sérieux, l'exigence, la recherche de l'excellence.»