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Kheiredine Zarabi attend une convocation de Saâdane même après le Mondial
Publié dans Le Buteur le 14 - 02 - 2010


Zarabi et Setubal résistent aux stars du Benfica
Les Zarabi sont une famille de footballeurs. Le père, Abdelaziz, qui s'est illustré comme milieu du terrain au NAHD, a enfanté deux défenseurs qui ont honoré cette famille sportive. Abderraouf a réussi un parcours professionnel remarquable en jouant en France (Ajaccio, Gueugnon, Nîmes) et en Finlande, ce qui lui a valu une place de titulaire en Equipe nationale pendant sept ans. Son petit frère Kheiredine lui a emboîté le pas en décrochant un premier contrat professionnel en Finlande chez TPS Turku, où il a joué une saison et demie. Il a ensuite rejoint le Portugal où il a passé six mois à Belenenses avant de s'installer à Setubal. Pour sa première saison, Kheiredine s'est imposé comme titulaire indiscutable dans l'axe de la défense, un poste où il y a une féroce concurrence. Au bout de six mois, il s'est révélé comme une pièce essentielle dans l'échiquier de son équipe. Avec Rafik Halliche, Kheiredine Zarabi est le deuxième joueur algérien qui est en train de s'illustrer dans le championnat portugais.
Zarabi et Setubal résistent aux stars du Benfica
Quatorzième au classement, le Vitoria Setubal est en train de jouer le maintien cette saison, alors qu'il avait été capable de réaliser mieux s'il n'avait pas laisser filer des points sur son terrain à cause du manque d'expérience de ses joueurs et le renouvellement qu'a subi l'effectif. Malgré cela, Setubal a réussi à résister aux grosses cylindrées du championnat portugais en s'inclinant difficilement contre le FC Porto et en tenant en échec (1-1) le Benfica et son armada de stars, la semaine passée, avec un arbitrage partial, et en revenant avec le point de nul de Guimaraes.
«J'ai quitté Belenenses à cause de l'argent»
«J'ai signé un contrat de trois ans avec Belenenses, mais après six mois seulement j'ai l'ai résilié car les responsables du club ont décidé de baisser les salaires à cause de la crise financière. J'ai reçu une offre intéressante de Setubal que j'ai acceptée. J'ai signé un contrat de deux ans, avec une année renouvelable. Je me plais bien dans ce club avec lequel j'ai joué 14 matchs en championnat et 3 en coupe. J'ai la confiance totale du staff technique», nous a-t-il déclaré. Et pour expliquer le début difficile que vit le club, Zarabi dira : «L'effectif a connu un changement à hauteur de 90 %, on manque donc de cohésion. Mais au fil des matchs, le rendement de l'équipe s'est amélioré surtout avec le réveil de l'attaque.»
«Prendre la place de Zoro dans l'axe n'est pas facile»
«J'entretiens de bonnes relations avec la majorité des joueurs, mais je m'entends plus avec le Français Coline, les Sénégalais Keita et François, le Malien Djikiné et l'ancien international ivoirien prêté de Benfica, Zoro. Ce dernier ne joue pas car l'entraîneur compte sur moi dans l'axe depuis le début de la saison. Il m'a fait jouer dans tous les postes de défense, dans l'axe et sur les deux couloirs gauche et droit. Je peux même évoluer au poste de milieu récupérateur, je suis polyvalent quoi. Mon entraîneur s'est dit étonné de me voir hors de la liste des joueurs qui ont participé à la dernière CAN, après avoir suivi les matchs de l'Algérie. Il me fait confiance et m'appelle «gladiateur» puisque je continuais à jouer même blessé. Des fois, mon épaule se déplace et je la remets à sa place pour continuer de jouer comme si de rien n'était. J'attends la fin de la saison pour subir une opération et en finir une fois pour toutes avec ce problème», nous a-t-il confié.
«Contre Porto, j'ai été ému de voir le portrait de Madjer avec les stars de ce club»
«Madjer est notre fierté au Portugal, car il reste toujours bien coté dans ce pays, et on me demande des nouvelles de lui lorsqu'ils apprennent mon identité. J'ai été très ému de voir son portrait à côté de toutes les autres stars au stade de Porto dans un match de championnat. Cela reflète la valeur de l'ami de mon père et ex-coéquipier au NAHD», dira le défenseur de Setubal qui s'apprête à effectuer un déplacement avec son équipe en Angola. Et de poursuivre : «Nous allons nous rendre lundi prochain en Angola pour disputer un match gala, à la demande d'une société qui sponsorise le club. Il y a une relation spéciale avec ce pays, qui est une ancienne colonie du Portugal
«Personne n'est venu me superviser»
«Du fait que je joue dans un championnat respectable et dans un club de première division où je suis aligné régulièrement, je m'attendais à ce qu'un représentant du sélectionneur national daigne se déplacer pour me superviser surtout qu'on cherche à renforcer la défense. Mais personne n'est venu, alors que moi j'ai l'ambition de vêtir le maillot de l'Equipe nationale même après le Mondial car je suis persuadé que Saâdane comptera sur le même effectif qu'il a sous la main actuellement», fait-il remarquer.
«La Finlande était un tremplin pour aller au Portugal»
«En ralliant la Finlande, certains ont dit que je suis allé jouer dans un championnat de “vieux“, mais le fait d'évoluer dans ce pays m'a permis d'attirer l'attention des clubs portugais. En Algérie, les chances de décrocher un contrat professionnel sont minimes. Cela dit, le mérite de Raouf dans mon parcours est grand. Je lui demande toujours conseil du fait de sa longue expérience en Europe», reconnaît-il.
«Cela fait un an et demi que j'attends un visa pour mon épouse»
«Même si je suis acclimaté au Portugal après plus d'une année, je vis une situation familiale difficile. Cela fait une année et demie que j'attends un visa pour mon épouse afin qu'elle me rejoigne au Portugal. Elle n'a pas eu ce sésame à cause de “trucs d'administration“. Je suis donc contraint de vivre loin de ma petite famille, comme un célibataire, dans un pays étranger. Je suis toutefois en contact permanent par téléphone ou internet avec mon épouse, qui attend un bébé. Je vais rentrer au pays pour régler les papiers du nouveau-né, ramener la petite famille et s'installer au Setubal», déplore-t-il.
«Je commence à apprendre le portugais, mais mon rêve est de parler couramment l'espagnol»
«J'apprends l'anglais que je veux étudier dans un centre spécialisé sans oublier l'espagnol, la langue que je rêve de parler couramment depuis mon enfance. Concernant le portugais, j'ai commencé à le maîtriser grâce au contact quotidien avec les gens», nous apprend-il.
«Je consulte Le Buteur chaque minuit»
Kheiredine nous a servi chez lui une tasse de thé qu'il a préparé lui-même : «Vous allez boire une tasse de thé spécial Sahara, car je suis un enfant de Ouargla.» Le thé servi, Zarabi poursuivra : «Je suis l'actualité sportive de l'Algérie à travers les journaux El Heddaf et Le Buteur que je consulte à minuit via internet. Je suis fidèle à ces journaux.»
Mourad H.
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«En Egypte, il y a les frères Hassan, en Hollande les frères De Boer, pourquoi pas les frères Zarabi en Algérie ?»
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Racontez-nous d'abord comment vous avez rejoint l'école du NAHD. Est-ce grâce à votre père ?
Vous savez qu'on est de Ouargla et qu'on a rejoint Alger au début des années 90. Et avant de vous raconter mon histoire, je préfère commencer par celle de mon père qui s'est installé par hasard à Alger. Alors qu'il habitait en Tunisie, il est venu passer ses vacances en Algérie. C'est durant cette période qu'il a passé son service national. C'est là qu'il a été découvert par les responsables du NAHD et est devenu joueur de ce club. C'est le même cas pour mon frère Raouf. Idem pour moi. Les entraîneur Yazid et Zemiti, qui m'ont vu jouer dans le quartier, se sont renseignés sur moi. En leur apprenant qui j'étais, ils ont alors contacté mon père. C'est comme ça que j'ai rejoint le NAHD. J'étais junior sous la coupe de Bouzidi et j'ai quitté le club à cause d'un différend avec Boudissa. Suite à quoi j'ai passé une année blanche.
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Avez-vous songé à arrêter complètement ?
Dieu merci, l'entraîneur Benlaredj, qui était à la tête de la sélection de la wilaya d'Alger, m'a permis de m'entraîner avec son équipe. Il m'a proposé par la suite de rejoindre le RC Kouba. Ce qui a constitué un tournant dans mon parcours, surtout à l'époque de Bouarrata avec qui on a réussi de bons résultats et battu les grandes équipes, avant de quitter le club qui est descendu en deuxième division.
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Pourquoi Bouarrata a-t-il quitté le club, alors que les résultats plaidaient pour lui ?
Lors d'un déplacement à Oran pour affronter le MCO, Bouarata avait pris attache avec certains dirigeants pour se renseigner sur les trois primes qu'on n'avait pas encore empochées. Les responsables qui devaient se déplacer par route lui ont répondu qu'ils allaient ramener avec eux l'argent. Rassurés, il nous a donc promis de toucher nos primes en cas de victoire contre le MCO. On a fait un grand match et on a perdu difficilement. Bouarata a demandé aux dirigeants de nous octroyer nos primes, c'est alors que les dirigeants lui diront qu'ils n'avaient rien ramené avec eux. Il a donc décidé de quitter le club et ne plus revenir.
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Quel était votre poste dans les catégories jeunes ?
J'étais attaquant de pointe, avant que Biskri ne me convertisse en défenseur pour remplacer Djerradi qui était blessé. Ce dernier m'a beaucoup aidé à Kouba avec Stambouli, ainsi que Kaci-Saïd et l'entraîneur Benzekri.
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Vous avez rejoint l'ESS pour une expérience ratée…
Lors de cette saison, Serrar a ramené El Hadi Adel, Mezaïr, Defnoune et Amrane. J'ai reçu une offre du Club Africain, mais Serrar a refusé de me libérer, lui qui a exigé trois milliards. Marginalisé, j'ai été contraint de quitter l'Entente à la fin de la saison, laissant 180 millions de centimes. On a terminé quatrièmes, ce qui a permis à l'ESS de jouer la Coupe arabe la saison d'après.
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Vous avez vécu presque la même situation avec Belayachi au CRB ; que s'est-il passé au juste ?
Le CRB reste une expérience bénéfique, malgré la hogra dont j'ai fait l'objet de la part de Belayachi. Même après un grand match, il m'a mis à l'écart lors de la rencontre d'après au stade du 20-Août. Et vous savez comment il a justifié sa décision ?
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Comment ?
Il disait qu'il ne pouvait pas ne pas faire jouer des joueurs issus du quartier, pour ne pas avoir à subir la pression des supporters. J'ai souffert avec lui, alors que les supporters ne cessaient de m'encourager même en restant sur le banc. A cause de Belayachi, j'avais songé à arrêter et ne plus jouer en Algérie.
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Comment ça ?
J'étais sur le point de signer un contrat avec Istres. L'entraîneur était convaincu de mes capacités, mais le président m'a proposé un salaire modeste, à cause de problèmes financiers. Ce que je n'ai pas accepté. Je suis allé passer quelques jours de vacances chez mon frère Raouf en Finlande, lui qui jouait dans ce pays. J'ai subi des tests à TPS Turku avec qui j'ai signé mon contrat d'une saison et demie. J'ai même participé à une compétition européenne avec ce club. J'évoluais dans l'axe de la défense et au milieu du terrain. J'ai joué au côté de Simon qui était avec Beckham au club de Galaxy. Je l'ai toujours remplacé quant il était blessé.
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Avez-vous réussi à vous adapter dans ce pays connu pour son climat rigoureux ?
Les critiques dont on a fait l'objet mon frère Raouf et moi m'ont poussé à travailler et m'adapter dans ce championnat. Pour moi, mieux vaut le froid que la hogra chez moi. Je n'acceptais pas d'être écarté de l'équipe type, en dépit de mes performances avec le CRB. Ceux qui critiquent le championnat finlandais ne savent pas que dans ce pays, on préfère un joueur local que de ramener un joueur d'Afrique, sauf s'il a un bon niveau. Je reconnais que mon passage en Finlande allait m'ouvrir les portes pour jouer à un niveau plus élevé, au Portugal.
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Comment avez-vous atterri à Belenenses ?
J'ai attiré l'attention de ce club qui m'a fait signer un contrat de trois ans. Mais après six mois seulement, on a voulu baisser les salaires des joueurs à cause d'une crise financière. J'ai alors décidé de quitter le club pour rejoindre Setubal qui reste un club respectable dans le championnat portugais. Cette saison, on joue le maintien, du moment que l'équipe a subi un grand changement dans son effectif.
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Avez-vous affronté Halliche contre le Nacional de Madeira ?
Oui, il est rentré en deuxième mi-temps et je ne cessais de le chambrer sur les corners, lui qui monte toujours sur les balles arrêtées.
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Quelle relation entretenez-vous avec lui ?
Rafik est comme un frère pour moi. D'ailleurs, je suis en contact permanent avec lui. Il joue dans une équipe respectable. Pour moi, c'est un défenseur complet qui peut jouer au Benfica ou dans un autre grand club. Mais je suis en colère contre lui.
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Pourquoi ?
Lors de la rencontre d'Egypte, j'ai parié sur la victoire des Verts. Ça m'a coûté 700 euros et une télévision plasma. J'ai dit à Halliche à son retour qu'il m'a fait perdre beaucoup d'argent.
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Aimeriez-vous jouer le prochain Mondial ?
Absolument. Quel est ce joueur algérien qui refuserait de porter le maillot de l'EN, à l'occasion d'un événement planétaire ? Surtout pour nous les joueurs qui avons grandi en Algérie et qui savons parfaitement ce que représente le maillot de l'EN aux yeux du peuple algérien. J'attends qu'ils viennent me superviser. Il n'y a que Halliche et moi de notre génération qui avons réussi à jouer en première division en Europe. Je mérite au moins une chance. Benchikha connaît bien mes capacités, Saâdane pourrait donc le consulter. Je peux jouer à tous les postes de la défense.
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Vous voulez donc faire la même chose en sélection que votre frère Raouf ?
Raouf a joué sept ans et s'est sacrifié pour la sélection. Sa présence régulière aux stages et les matchs a failli lui coûter la résiliation de son contrat par son club Nîmes. En Egypte, il y a les frères Hassan, en Hollande les frères De Boer, et pourquoi pas les frères Zarabi en Algérie, sachant que je le mérite. Je suis capable de rendre service à notre chère équipe. Même si je ne suis pas optimiste pour jouer le Mondial.
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Comment ça ?
Mon but actuel est de jouer pour une grande équipe pour prouver mes capacités et rejoindre par la suite les Verts par la grande porte. Je veux m'imposer dans l'équipe, et non pas être seulement présent avec le groupe.
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Que pensez-vous de l'absence de votre frère de la phase finale de la CAN, lui qui était présent au début des éliminatoires ?
N'avait été sa blessure, il aurait été le latéral gauche en Angola. Ce qui aurait permis à Belhadj de jouer en attaque. Je ne dis pas ça parce qu'il est mon frère, mais parce qu'il est le meilleur à son poste. C'est un joueur qui aime son pays qu'il a servi pendant sept longues années.
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Quel est le plus mauvais souvenir de votre carrière ?
Ma blessure avec le RCK au stade de Tizi Ouzou contre la JSK. Une fracture au pied m'a éloigné des terrains pendant sept mois. Mais ce qui m'a fait plus mal, ce sont les dires de certains qui pensaient que je ne rejouerai plus au football. Dieu merci, j'ai repris et me suis imposé à l'étranger.
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On croit savoir que vous avez des contacts avec des clubs français…
Oui, mon frère Raouf m'a fait savoir que Lille et Monaco s'intéressaient à moi. Un émissaire du club monégasque sera d'ailleurs présent pour me superviser lors de la rencontre contre Leiria (aujourd'hui ndlr). Il y a même des contacts avec Saragosse. Je rêve de jouer dans un grand club, pourquoi pas en Espagne.
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Votre équipe préférée ?
En Algérie, l'équipe que je porte dans mon cœur est le Nasria. A l'étranger, j'aime le Real.
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Vous êtes marié, mais vous êtes seul au Portugal, comment vivez-vous cette situation ?
J'attends la régularisation de la situation de ma femme. Mais après la naissance de mon enfant, je ramènerai ma petite famille ici. Mon épouse est compréhensive, elle sait que je ne suis pas en touriste au Portugal, mais je me sacrifie pour gagner ma vie. Je n'ai aucun diplôme pour faire autre chose en Algérie.
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C'est vous qui avez choisi votre femme ou vos parents ?
C'est moi. Mon épouse est licenciée en droit et Dieu merci, elle obéit à mon père. Je veux toujours avoir la bénédiction de mes parents, surtout que je vis à l'étranger.
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Songez-vous à retourner en Algérie ?
Absolument. J'avais d'ailleurs un contact avec un dirigeant de la JSK, mais j'ai préféré patienter et régler tout ça à la fin de la saison à mon retour en Algérie.
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Pourquoi Doukha a-t-il quitté Setubal ?
Doukha est arrivé en retard au Portugal et les dirigeants ont recruté un autre gardien à sa place. Mais en le voyant à l'entraînement, il leur a plu. Il est fort possible qu'ils le recrutent la saison prochaine. Il s'est imposé et il plaît à l'entraîneur des gardiens de but.
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Un dernier mot ?
J'espère que mon fils sera un porte-bonheur et que j'aurai l'occasion de jouer dans un grand club. Je rêve aussi de porter le maillot national. Je mérite une chance pour prouver en toute modestie que j'ai ma place en EN. Merci.
Entretien réalisé par
Mourad H.


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