Résumé de la 43e partie n A Paris, Charles reçoit de sa femme, restée au Glandier, un gâteau de Noël. Il en mange une part et il est pris de douleurs. Affaibli, il retourne chez lui. Marie l'a fait manger dans son lit. Elle débarrasse et vient se mettre à ses côtés. — Je suis heureuse que tu sois de retour ! Charles sourit. Mais son sourire se transforme aussitôt en rictus. Marie s'inquiète. — Que t'arrive-t-il ? L'homme répond par un râle. — J'ai mal ! — C'est ton mal parisien qui te reprend ! En effet, le «mal parisien» revient : coliques, nausées, vomissements et diarrhée. Marie s'occupe de lui avec dévouement. Mais sa situation ne s'améliore pas, au contraire, elle empire. La chambre à coucher ne désemplit pas. La mère du malade, ses sœurs, les domestiques viennent s'enquérir de l'état du malade. Sa mère s'alarme. — Qu'on aille vite chercher le médecin. Le médecin – le docteur Bardou – examine le malade et conclut au choléra. La maladie sévit, en effet, et Charles a dû l'attraper à Paris. Tandis que le médecin rédige son ordonnance, Marie va le retrouver. — Docteur, pouvez-vous mettre de l'arsenic sur l'ordonnance ? Le médecin la regarde avec surprise. — C'est pour les rats. Ils font un bruit d'enfer et empêche Charles de dormir ! Le médecin acquiesce. Il fait l'ordonnance et s'en va. Un domestique part aussitôt acheter les médicaments. Le lendemain, la santé de Charles, loin de s'améliorer, empire. — J'ai mal au ventre, j'ai des crampes au mollet et j'ai soif ! On lui donne de l'eau, mais il en réclame encore. — J'ai soif, j'ai soif ! Il veut se lever, mais il s'affaisse sur son lit. Toute la famille est à son chevet. Il y avait, outre sa mère et ses sœurs, la cousine Emma, seule personne de la famille, qui avait de la sympathie et même de l'admiration pour Marie, une amie de la famille, Anna Brun, qui a réalisé son portrait, son secrétaire et Barbier, son domestique. Charles, effrayé, ne comprend pas ce qui lui arrive. On tente de le rassurer, mais en vain. Marie, elle, va et vient avec des potions. — Prends, cela te soulagera ! Il boit, mais il vomit le tout. — Qu'est-ce que vous êtes en train de lui donner là ? — C'est de la gomme arabique… C'est un remède souverain, j'en ai toujours dans ma boîte en malachite… Elle va chercher sa boîte et prend, avec une cuiller, une dose de «gomme» : de la poudre blanche (à suivre...)