Résumé de la 40e partie n Après avoir été déçue par son mariage, Marie Lafarge se fait une raison et accepte de rester au Glandier. Elle trouve même sa nouvelle demeure agréable ! Tandis que Marie tente de s'adapter à sa nouvelle vie, son époux cherche de l'argent. En fait, la fonderie familiale risque de faire faillite s'il ne trouve pas tout de suite des fonds. C'est alors que Marie décide d'aider son époux. — mon pauvre ami, vous n'arrêtez pas de chercher de l'aide ! — hélas, si je ne trouve pas rapidement de l'argent, je ne pourrai sauver la forge ! — je suis disposé à vous remettre ma dot ! Il attendait cela depuis le jour où il l'avait épousée, mais il feint d'être transporté. — c'est vrai ? Vous m'éviterez la faillite ? — oui, je vais mettre ma fortune à votre disposition… — alors, il faut faire vite. Elle lui fait les lettres de recommandation, lui permettant de retirer, à Paris, l'argent qu'elle a déposé chez des particuliers. Mais l'argent ne va pas suffire et Charles lorgne déjà vers l'héritage de sa femme. — il me faut plus d'argent ! — je croyais que vous aviez assaini votre affaire ! — non, non, mes créanciers menacent de porter plainte ! La jeune femme est désolée. — c'est aussi désespéré que cela ! — oui… seule vous, pouvez me sauver ! Marie hésite, mais elle finit par prendre une décision : elle remettra son avoir à son époux, mais à une condition. — j'accepte toutes vos conditions ! — je veux que tu me cèdes le Glandier ! Il la regarde avec étonnement. — cette bâtisse vous plaît tant que cela ? — oui ! — Eh bien, je vous la donne ! — etablissez un acte notarié ! — je ferai selon votre volonté ! Il fait un testament, lui léguant le Glandier. Mais quelque jours après, il fait établir un second testament, léguant le «château» à sa mère ! Les témoignages sur Charles Lafarge sont contradictoires. Lors du procès de Marie, on aura tendance à le présenter comme un brave homme, un peu rustre mais gentil et très attentionné pour son épouse. Mais des témoignages attesteront que c'était un homme cupide, vil et corrompu et sujet à des crises d'épilepsie. Il ne pensait qu'à une chose : faire un mariage d'argent… Il a trompé son épouse en lui faisant miroiter la vie de château, et, une fois marié, il ne songea qu'à la dépouiller. D'ailleurs, lors de son séjour à Paris, il va imiter la signature de sa femme pour retirer son argent. (à suivre...)