Résumé de la 41e partie n Marie s'habitue à sa nouvelle vie. Son époux n'a pas de peine à lui soutirer sa modeste fortune et imite sa signature pour la voler. Tandis que Charles est à Paris, en prise avec ses créanciers, Marie lui écrit régulièrement pour lui raconter sa vie au château. «je ne m'ennuie plus. J'ai déjà pensé aux travaux que nous allons faire au château. Je suis d'avis d'abattre certains murs, d'agrandir des pièces, de tout repeindre. Vous verrez la vie sera bien plus agréable !» Sa belle-mère, qui lui paraissait bonne au début, est, comme toutes les belles-mères, acariâtre et désagréable, mais la jeune femme ne fait pas grand cas de ses remarques. Après tout, se dit-elle, son mari l'aime et lui a légué le château. Cependant, Marie est incommodée par les rats qui infectent l'ancien couvent. Elle ne cesse de se plaindre. — faites comme nous tous, lui dit sa belle-mère, ignorez-les ! — mais je ne peux les ignorer, j'en ai trop peur ! — alors, faites-leur la chasse. La jeune femme la prend au mot. Elle s'adresse à l'un des domestiques que Charles a pris comme secrétaire, un certain Denis Barbier. — je veux me débarrasser des rats, lui dit-elle. — il n'y a qu'une solution : le poison ! — voulez-vous m'en procurer ? — bien sûr ! Le jour même, Barbier ramène de l'arsenic, acheté à la pharmacie Eyssartier à Uzerche. Il lui montre la poudre blanche. — il faut la répandre partout, dans tous les coins ! — faites-le vous-même ! En attendant d'être débarrassée des rats, Marie s'est découvert une nouvelle passion : son mari ! Elle qui le trouvait quelconque, voire grossier au début, se met à lui écrire des lettres d'abord affectueuses, puis passionnées. «Tu me manques ! Je ne saurais vivre sans toi !» Charles est d'abord surpris par ce ton nouveau, puis il finit par s'en accommoder. Après tout, sa femme ne lui refusera plus rien désormais. Marie lui écrit et lui demande quand il pense rentrer. — bientôt, répond-il. Mais «bientôt» est une réponse vague et la jeune femme insiste. — tu dois rentrer pour Noël… Mais Noël, c'est dans quelques jours et il n'a pas encore ramassé tout l'argent dont il a besoin pour faire face à ses créanciers et moderniser sa fonderie. Marie lui envoie un portrait d'elle, peint par une jeune femme qui habite le Glandier, une certaine Anna Brun. «Place mon portrait sur ta table de nuit, ainsi tu ne m'oublieras pas !» (à suivre...)