Résumé de la 42e partie n Marie Lafarge tente de se débarrasser des rats qui infestent le Glandier, en usant d'arsenic. La jeune femme écrit à son mari des lettres d'amour passionné. Charles Lafarge ne sait pas s'il va rentrer chez lui pour Noël. Il lui faudra d'abord réunir l'argent dont il a besoin. Marie, elle, lui écrit qu'elle sera triste s'il ne rentre pas, et, pour être quand même proche de lui, le jour de la fête, elle pense à lui envoyer un gâteau. «J'en prélèverai une part et je la mangerai, en même temps que toi, la nuit de Noël, ainsi, ce sera comme si tu étais à mes côtés !» Le 16 décembre, elle poste un colis contenant le gâteau à l'hôtel de l'Univers, à Paris, où Charles réside. Le 18 décembre, il le reçoit. Ce n'est pas la bûche de Noël promise, mais c'est un gâteau et comme Charles est gourmand, il en prélève un morceau et le mange. C'est si bon, il ne manquera pas de remercier sa femme, qui a fait le gâteau ! Le soir, au moment de se coucher, il a des maux d'estomac. Il est également pris de nausées, puis de vomissements. Puis, c'est la diarrhée qui se déclare. Il est si épuisé que le lendemain, il n'arrive pas à se lever. C'est la femme de ménage qui le réveille. — Monsieur, vous êtes malade ? — Oui, répond-il d'une voix faible — Dois-je avertir le responsable pour qu'on vous envoie un médecin. — Non, je suis juste fatigué, apportez-moi une tisane ! Il va un peu mieux, dans la journée. Il renonce à voir le médecin, pourtant il sait, qu'à cette époque, le choléra sévissait à Paris. Il pense aussi au gâteau que sa femme lui a envoyé. Il le porte au nez. «Pouah !» Il le trouve avarié et il se dit que ses troubles sont peut-être dus à ce gâteau ! Alors, il le jette et se promet, désormais, de surveiller sa nourriture. Le 3 janvier, il parvient à réunir la somme dont il a besoin – vingt-huit mille francs – et comme il se sent toujours affaibli, il décide de rentrer chez lui. Au Glandier, on est surpris de le voir revenir, sans prévenir. Marie, au comble de la joie, lui saute au cou. «Mon ami ! comme je m'ennuyais de toi !» Elle le regarde et s'écrie. — Mais comme tu es pâle ! — J'ai été bien malade ! Il raconte ce qui lui est arrivé et sa mère incrimine aussitôt le gâteau. — Je l'ai fait avec amour, proteste Marie. — Je n'en doute pas, dit Charles, mais il a eu le temps de s'avarier, en cours de route ! — Et comment te sens-tu maintenant ? — Je suis très fatigué ! — Vite, tu dois te mettre au lit ! Elle lui prépare un plat dont il raffole : du chevreuil avec des truffes. — Mange, tu as besoin de recouvrer tes forces ! (à suivre...)