Un communiqué émanant du président par intérim du MC Alger, Abdelhamid Zedek, est parvenu, hier, en fin d'après-midi, à notre rédaction, dans lequel les membres de l'assemblée générale réunis en session extraordinaire, hier, à l'hôtel Icosium Calama de Bouzaréah, ainsi que les membres du comité directeur déclarent leur attachement au projet de la Société par actions (SPA) initié par Rachid Marif, le président d'honneur. Un communiqué qui en dit plutôt long sur l'attachement de certains membres à l'homme puissant du Doyen et que plusieurs critiquent en aparté, mais jamais de façon directe comme ce fut le cas pour d'autres membres à commencer par le président Amrous descendu en flammes par ses pairs. En aparté, la plupart des membres vous disent que Marif, intronisé on ne sait quand président d'honneur et qui ne cesse de clamer sa démission, est le mal du club. En faisant et défaisant la vie du Mouloudia d'Alger depuis plusieurs années, Marif est devenu un puissant pôle de décision puissant compte tenu du poids qu'il a au sein des hautes sphères de l'Etat, même si ses décisions sont souvent remises en question par ses propres partisans qui n'osent, en revanche, jamais l'affronter en face. Hier, lors du second tour de l'AGEx, plusieurs membres étaient là et d'autres avaient donné procuration pour contrer l'emprise de Marif et de Djouad, mais concrètement rien n'a été fait. Bien au contraire, certains ont affirmé qu'il n'y avait aucun problème avec la Sonatrach et qu'il était impensable de se séparer d'un aussi important partenaire (parrain) et d'autres ont esquissé, avec des mots à peine voilés, leur «soumission» au maître de l'ombre, Rachid Marif. En somme, au MCA, beaucoup cultive l'hypocrisie car entre ce qu'ils disent en privé et ce qu'ils font en public, il y a un monde de tartuferie.