Une hyène qui terrorise des villageois, un chat sauvage qui sème la panique dans un complexe de bureaux : ces scènes n'ont pas eu lieu en Afrique, mais à Bahreïn, petit archipel du Golfe où la passion de certains pour les animaux sauvages commence à poser problème. C'est un incident survenu ce mois-ci qui a alerté les autorités : un chat sauvage errant, s'est introduit dans les locaux d'une société de Manama, la capitale, semant la panique parmi le personnel, qui n'a dû son salut qu'à l'intervention des autorités, qui ont pu maîtriser la bête. En 2007, une jeune hyène, qui s'était enfuie d'une ferme proche de Manama, avait attaqué les habitants de plusieurs villages, notamment des enfants et des femmes, avant d'être capturée après une semaine de traque. «Nos équipes ont mis la main sur des singes, des crocodiles, des petits tigres, des serpents de différents types et certains de leurs propriétaires ont indiqué les avoir achetés sur le marché local.» Le ministère des Municipalités a appelé, par voie de presse, les propriétaires d'animaux sauvages à les remettre aux autorités sous peine de se voir poursuivre en justice.