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Histoires vraies
L'Ogre du Bengale (3e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 04 - 2009

Résumé de la 2e partie n A 12 ans et demi, Robert Surcouf débute sa carrière de marin sur Le Héronet, après trois ans, il embarque sur le navire corsaire L'Aurore...
La guerre de course apparaît au contraire tardivement. Sa période de grande activité ne dure guère plus d'un siècle et demi, entre 1650 et 1815, et, même si d'autres nations l'ont pratiquée, elle est surtout le fait d'un seul pays : la France. Comme le pirate, le corsaire combat sur son propre navire et s'approprie les prises qu'il fait. Mais il agit avec l'accord de son gouvernement, en respectant des règles précises. En cas de capture, il est traité comme prisonnier de guerre.
Arme des faibles, tout comme la guérilla face aux armées régulières, la course convenait parfaitement à la France, pays riche et puissant sur terre, mais souffrant d'une faiblesse maritime chronique face à l'Angleterre, son ennemie héréditaire. C'est pourquoi ce genre de combat a opposé le plus souvent bateaux anglais et corsaires français.
La première mention de la course se situe en plein conflit entre les deux pays, puisque c'est durant la guerre de Cent Ans qu'une ordonnance de Charles VI, du 17 novembre 1400, proclame que tout particulier pourra armer un navire à ses frais pour attaquer l'ennemi, à condition d'obtenir l'accord de l'amiral. Par la suite, d'autres ordonnances précisent les règles générales de la course : obligation pour le corsaire d'avoir une «lettre de marque» délivrée par les autorités ; respect des traités de paix et des trêves officielles ; attaque limitée aux ennemis et aux neutres commerçant avec eux ; obligation de rapporter la prise tout entière dans un port ; institution de tribunaux habilités à juger si elle est valable ou non.
Bientôt admise par tous les pays, y compris par l'Angleterre, la guerre de course prend une extension soudaine sous le règne de Louis XIV, grâce à Colbert. Ce dernier y voit un moyen peu onéreux de combattre la marine anglaise. C'est ainsi que le Dunkerquois Jean Bart et le Malouin Duguay-Trouin ramènent de leurs équipées à la fois la fortune et la gloire. Et c'est sur leurs traces que Robert Surcouf compte bien partir.
Pour en revenir à «L'Aurore», sur laquelle il embarque, celle-ci est armée «en guerre et en marchandise», c'est-à-dire qu'elle transporte une cargaison et qu'elle a le droit d'attaquer en chemin les autres navires marchands. Elle a pour destination l'île de France, l'actuelle île Maurice. L'île de France est la terre de prédilection des Malouins colonisée par des Ma-louins, sa capitale, Port-Louis, fondée par un Malouin ; elle est, pour les habitants de Saint-Malo, une seconde patrie.
En route, «L'Aurore» ne fait aucune rencontre et arrive bredouille à Port-Louis. Cela n'a pas empêché Surcouf de se distinguer lors d'une terrible tempête au passage du cap de Bonne-Espérance. Son courage pour monter dans les mâts, malgré le vent, le roulis et le tangage, a fait l'admiration de tous.
De Port-Louis, il repart pour Pondichéry d'où «L'Aurore» doit ramener des troupes. Surcouf découvre l'Inde, qui le fascine. Puis c'est l'Afrique, dans la région du canal de Mozambique, pour charger une cargaison de six cents Noirs. Cette fois, la traversée est mouvementée. Elle est même terrible. Une tempête rejette le navire à la côte où il se brise sur les récifs. L'équipage peut se sauver, mais la plupart des Noirs, enchaînés dans la cale, connaissent une mort horrible. (à suivre...)


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