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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (12e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 05 - 2009

Résumé de la 11e partie n Nous continuons à évoquer les différentes invasions qu'a connues Oran...
Mais les Espagnols, qui venaient de chasser les Musulmans d'Espagne, avaient commencé leur «croisade africaine» dont Oran allait être l'une des première victimes. Il s'agissait pour les Espagnols, poussés par des fanatiques religieux, comme le sinistre cardinal Ximénes, de prendre une revanche sur l'Islam mais de prendre aussi et surtout pied au Maghreb, depuis qu'un accord avec les Portugais leur interdirait, en dehors de Mélilla, l'implantation au Maroc. Une tentative de débarquement sur la plage des Andalouses, en 1501, échoue.
Les Espagnols se retournent alors contre Mers el-Kébir qui est pris en 1505. Oran tombera quatre années plus tard, le 19 mai 1509. Plus de 4 000 personnes seront massacrées, sur ordre du cardinal Ximénes, qui procédera également à la transformation de deux mosquées de la ville en églises. Un témoin de l'époque, le prêtre Cazalla, décrira ainsi les rues d'Oran : «Dans les rues de la ville, qui est deux fois plus grande que Guadalaxara, personne ne pouvait passer, tant il y avait de cadavres et de lances brisées…»L'occupation durera deux siècles mais en dépit de leurs efforts, les Espagnols ne parviendront pas à conquérir l'intérieur du pays, leur présence se limitera au préside.
Le bey Mustapha ben Youcef, appelé Bouchlaghem, réussit à la prendre en 1708 et va l'occuper pendant 24 ans. Les Espagnols reviennent en 1732 après la bataille de Aïn Turck qui a vu la défaite des Turcs. Comme auparavant, les troupes espagnoles, harcelées par les tribus de la région, resteront cantonnées dans la ville, tout en effectuant des razzias dans les alentours, rançonnant les populations, soumises à un impôt en céréales. Mais en dépit de ces razzias, le préside connaît des problèmes de ravitaillement et l'entretien d'une armée importante devient onéreux pour l'Espagne. Une expédition est quand même tentée, en 1775, avec un corps de 25 000 hommes qui débarquent près d'El-Harrach : mais la résistance des Algériens, soutenus par les Turcs est telle, que cette armée, qui perd le dixième de ses effectifs, doit rembarquer. Le terrible tremblement de terre du 9 octobre 1790, qui va détruire pratiquement la ville, et qui va faire plusieurs centaines de victimes, va décider les occupants à évacuer la ville. Un accord est conclu avec le bey d'Alger en 1791 et, l'année suivante, les Espagnols se retirent. La ville est reconstruite et elle va devenir la capitale du beylik de l'Ouest, aux détriment de Mascara.
Quelques mois après la prise d'Alger, les Français s'emparent de Mers el-Kébir et le 4 janvier 1831, ils font leur entrée à Oran, appelés par le bey Hassane, qui s'est mis sous leur protection. Mais l'occupant va se heurter à la résistance des Algériens, menés par l'émir Abdelkader, qui fera, jusqu'à sa reddition en 1847, régner l'insécurité dans la région.
La ville va rester longtemps cantonnée dans les bas quartiers, dans l'état où l'ont laissée les Turcs, puis, ne parvenant pas à absorber l'afflux des Européens, elle prend de l'extension. Oran, comme les autres villes algériennes connaîtra la nuit coloniale, jusqu'à l'indépendance. Oran, comme les autres régions d'Algérie est riche en contes et légendes, où fourmillent sultans, princesses, ogres, dragons et djinns. Voici quelques spécimens de cette belle région d'Algérie. (à suivre...)


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