Les ateliers de formation dans l'audiovisuel, mis sur pied dans le cadre du Festival international du cinéma ouvert mardi soir à Dakhla, dans les camps de réfugiés sahraouis, ont commencé à activer hier mercredi. Selon la ministre de la Culture sahraouie, Mme Khadidja Hamdi, cette édition verra l'organisation de 12 ateliers dans les créneaux de la mise en scène, du montage, de la photographie, du court métrage, de l'œuvre documentaire, et des dessins animés, entre autres. Quatre films ont été présentés au public dont une production algérienne Miroir brisé qui relate les mésaventures d'un chauffeur de taxi. L'Algérie prend part à ce festival en tant qu'invitée d'honneur. Les organisateurs du festival ont ensuite projeté un film intitulé Le Citronnier relatant le drame né du conflit israélo-palestinien et dont le rôle principal a été campé par l'actrice palestinienne Hayam Abbès. Des expositions de l'artisanat sahraoui se tiennent en marge de ce festival dans le cadre duquel sont aussi prévues des soirées artistiques animées par des troupes de la RASD et autres étrangères, à l'instar de l'artiste espagnol «Makako». Cette sixième édition du Festival international du cinéma du Sahara occidental placé sous le slogan «Un geste de solidarité, un témoignage de libération et un regard vers l'avenir», s'est ouverte en présence de plus de 550 invités parmi lesquels des artistes, des intellectuels et des responsables de médias des pays d'Europe, d'Afrique et d'Amérique latine.