Résumé de la 19e partie n La cousine Djazia commence à agir : elle place un brasero dans les couloirs, sous prétexte de chercher à chasser les mauvaises influences. Depuis ce jour, Zoulikha met en garde ses filles, les incitant à surveiller les allées et venues de Djazia et de sa fille. Mais Djazia ne s'avoue pas vaincue, puisque quelques jours après, profitant de l'absence de Zoulikha et des filles, elle invite Nadir à entrer dans sa chambre. — viens ! Le jeune homme hésite. — Souad a fait des gâteaux… Elle le prend par la main et l'entraîne. La femme de son oncle Kaci, les voit entrer dans la chambre. Souad, qui ne s'attendait pas à voir Nadir, est confuse. Elle se lève, puis se rassoit, puis se lève de nouveau. — bienvenue, lâche-t-elle. Nadir est encore plus confus qu'elle ! Djazia, elle, s'affaire. Elle prend une boîte de gâteaux. — prends ! Il prend un gâteau. — voyons, mange ! Il croque un petit bout et fait la grimace. C'est amer ! — ça ne te plaît pas ? — si, si… — alors, mange ! Il avale un autre morceau. — c'est Souad qui les a faits… Elle regarde sa fille et sourit. — c'est une femme accomplie, ma Souad, elle cuisine, coud… Nadir hoche la tête. — ce n'est pas comme ces filles qu'on ramasse dans les rues : de vraies effrontées ! Nadir hoche la tête. — moi, continue Djazia, je donne toujours ce conseil aux jeunes gens : méfiez-vous des femmes des rues ! Elle donne un autre gâteau à Nadir. — mange, mange, c'est bon ! — je n'ai plus faim ! — alors prends toute la boîte, ainsi tu en mangeras quand tu en auras envie ! A ce moment-là, la porte s'ouvre. Zoulikha, furieuse, entre. — que fais-tu ici ? crie-t-elle à son fils. — je l'ai invité à prendre des gâteaux ! Zoulikha lui arrache la boîte des mains et la pose sur un guéridon. — merci, il n'a pas besoin de tes gâteaux ! Elle prend son fils par la main et le pousse vers la porte. — toi, j'ai quelque chose à te dire ! (à suivre...