Aveu A bientôt 21 ans (le 23 février prochain), Ahmed Hossam «Mido» a déjà tout d?un pharaon. Talentueux, fougueux et belle gueule, l?attaquant vedette de la sélection égyptienne et de l?Olympique de Marseille est très attendu sur les terrains tunisiens. Il sera, encore une fois, le fer de lance des Pharaons lors du prochain match face à l?Algérie. Les envoyés d?InfoSoir l?ont rencontré dans le quartier général de la sélection égyptienne à Monastir. Mido veut tout simplement marquer cette CAN de son empreinte. InfoSoir : Comment préparez-vous le match face à l?Algérie ? A. Hossam «Mido» : Dans de bonnes conditions, j?estime que le match face à la sélection algérienne aura un cachet particulier. Les deux sélections ont toujours offert du spectacle. Donc, on veut maintenir cette tradition tout en espérant que la rencontre se déroulera dans un fair-play exemplaire. A mon avis, le caractère derby primera, mais il faudra rester dans un cadre purement sportif. L?Algérie possède une bonne équipe et elle l?a prouvé face au Cameroun. Les deux staffs techniques ont longuement supervisé les deux équipes et sauront mettre les tactiques adéquates. Tout se jouera sur un rien. Le fait de connaître quelques joueurs évoluant en France n?est-il pas un avantage pour vous ? Effectivement, je connais plusieurs joueurs qui sont d?ailleurs excellents et ce sera une bonne occasion pour des retrouvailles fraternelles. Serait-ce un avantage, je ne saurais vous le dire, car chacun de nous sera concentré sur son match et l?effort qu?il a à faire. Comment se porte Mido au sein de la formation phocéenne ? Tout baigne dans l?huile, je me suis vite adapté avec mon nouveau club employeur qui mise beaucoup sur mon potentiel technique afin de mener le bateau phocéen à bon port. Mais le mérite revient à mes coéquipiers qui m?ont accueilli à bras ouverts en me poussant à cravacher dur pour arriver à mon meilleur niveau. J?ai entamé une excellente saison en compagnie de mon camarade Brahim Hemdani qui a été toujours présent dans les moments difficiles, sans omettre le rôle des supporters marseillais qui m?ont vite adopté, surtout les ressortissants algériens établis en France. Ils ont toujours été derrière moi à chaque rencontre que je disputais au stade Vélodrome. C?est un honneur pour moi de connaître la valeur de ce merveilleux public. On a laissé entendre que Brahim Hemdani est devenu votre ami intime. Est-ce vrai ? Effectivement, j?entretiens d?excellentes relations avec Hemdani. C?est un joueur que je respecte énormément. Je pense qu?il est un élément indispensable dans l?échiquier marseillais. Hemdani n?a pas voulu répondre favorablement à l?appel de la sélection algérienne? Etiez-vous au courant de cette affaire ? Je le sais bien. La sélection algérienne a essayé, à maintes reprises, de convaincre Brahim de porter les couleurs nationales. Il a ses raisons et il faut respecter son choix. J?ai déjà eu une discussion avec lui et on a discuté de la Coupe d?Afrique des nations. Je sentais vraiment qu?il aurait aimé être parmi les Fennecs à la CAN. Le jour de mon départ au Caire pour regagner l?équipe nationale égyptienne, je sentais en lui une certaine tristesse. Sincèrement, j?aurais bien aimé le croiser sur mon chemin pour le match de jeudi prochain.