Position n AprËs le prÈsident de líAPN, cíest au tour des partis de líAlliance prÈsidentielle de dÈsavouer la SG du PT qui avait appelÈ derniËrement ‡ la dissolution pure et simple de líAssemblÈe nationale. EmboÓtant le pas ‡ Abdelaziz Ziari prÈsident de líAssemblÈe nationale, le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem a renouvelÈ, hier, son opposition, en soutenant que cette ÈventualitÈ níÈtait pas ‡ líordre du jour. ´On ne se rÈveille pas aprËs deux ansª, a-t-il estimÈ rappelant notant que ´le Parlement fonctionne depuis deux ansª.† ´MÍme si chaque parti est libre d'exprimer ses propres positions, il n'en demeure pas moins que le FLN dispose de trois arguments pour appuyer son rejet de la dissolution de l'APNª, a affirmÈ M. Belkhadem lors d'une confÈrence de presse animÈe ‡ l'issue de la rÈunion d'Èvaluation du bilan de la prÈsidence pÈriodique de l'Alliance prÈsidentielle, ‡ Alger. Le premier argument apportÈ par Belkhadem est que l'Etat algÈrien n'est pas, selon lui, nÈ d'hier ´pour que nous revenions ‡ l'AssemblÈe constituanteª. Le FLN dÈtient la majoritÈ des siËges ‡ l'APN et il serait donc, díaprËs lui, suicidaire d'accepter sa dissolution et enfin le troisiËme argument consiste en le fait que l'AlgÈrie ne traverse pas une crise politique qui requerrait la dissolution de l'APN. De son cÙtÈ, Bouguerra Soltani, prÈsident du MSP, a, lui aussi, tenu ‡ se prononcer contre la dissolution de líAPN. ´Nous (au MSP, ndlr) sommes pour la stabilitÈ des institutionsª, a-t-il plaidÈ, hier, ‡ Alger, en marge de la rencontre avec des cadres du parti. Pour Soltani, ´líAssemblÈe a ÈtÈ Èlue par le peuple et lui seul est en mesure de mettre fin ‡ sa missionª.† Pour rappel, la SG du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune avait, lors díune confÈrence de presse, clamÈ la dissolution pure et simple de líAssemblÈe pour laquelle elle dÈnie toute reprÈsentativitÈ. Cette revendication avait suscitÈ un tollÈ gÈnÈral parmi la classe politique, et le premier ‡ avoir tenu ‡ y rÈagir a ÈtÈ le prÈsident de líAssemblÈe nationale sur les ondes de la radio. Pour en revenir ‡ Belkhadem, il a ÈvoquÈ lors de sa confÈrence de presse, les rumeurs qui ont couru par-ci par-l‡ et relatives au fait que le PrÈsident lui aurait demandÈ de choisir entre le gouvernement et la direction de son parti. ´Cíest faux†!ª, a-t-il lancÈ prÈcisant que le prÈsident ne lui avait jamais demandÈ ni ‡ lui ni ‡ Ouyahia de ´choisir de rester au gouvernement ou de le quitter pour nous consacrer ‡ nos partisª. Sur un autre plan, Belkhadem a indiquÈ quíil avait donnÈ instruction Ècrite aux dÈputÈs de son parti ‡ l'APN concernant le dÈbat au Parlement du plan d'action du gouvernement pour la mise en úuvre du programme du prÈsident de la RÈpublique.