Résumé de la 5e partie n Dans son délire, Stanley Haussner voit son mécanicien – avec des nageoires et des écailles – qui, après lui avoir dit que tout va bien, replonge... Plus tard, une autre nuit ou la même nuit, il ne le sait pas, c'est sa femme qui vient lui rendre visite dans la carlingue, nageant comme une sirène. Et puis, des amis, des connaissances font leur apparition, tandis qu'il scrute l'horizon, assis sur la carlingue. Ils nagent au milieu des requins, ils ne les craignent pas puisqu'ils font partie du peuple de l'Atlantide, maître de l'océan... Il n'est plus seul ! Un jour ou l'autre, ils vont lui demander de venir avec eux et il les suivra dans leur grande ville aux gratte-ciel de toutes les couleurs qui ressemble à New York... Et Stanley Haussner ne se trompe pas. Un jour effectivement, en fin d'après-midi, ils finissent pas arriver. Ils envoient vers lui un grand bateau rouge d noir qui met une embarcation à la mer. Quatre marins, avec des nageoires à la place des mains, rament yen lui. Ils lui crient : — Tenez bon ! On arrive ! Il leur répond : — Vous venez de l'Atlantide ? Peu après, ils le font monter à bord de la chaloupe Stanley Haussner leur parle toujours de l'Atlantide. Il lui répondent que tout va bien, qu'on va s'occuper lui et le soigner. Stanley Haussner apprendra peu après, lorsqu'il aura recouvré ses esprits, que tout cela s'est passé le 11 juin, vers 19 heures, à six cent cinquante milles de côtes françaises. Il a été recueilli par l'équipage du cargo Kairouan, basé au Havre. Il était resté sept joui et sept nuits sur son appareil à la dérive. Jamais avant lui un aviateur n'avait survécu dans ces conditions. Son aventure a fait sensation, et il y avait beauco de journalistes pour l'accueillir lors de son retour aux Etats-Unis. Tous les journaux ont publié sa photo embrassant sa femme Linda, à leurs retrouvailles. Ensuite, il a répondu au flot des questions : — Quels sont vos projets ? — Recommencer, aller d'Amérique en Pologne. — Après ce qui est arrivé, vous n'avez pas peur ? — Au contraire ! Maintenant, je sais que je suis protégé par le destin. Je ne crains plus rien. Stanley Haussner s'est donc remis à s'entraîner pour sa prochaine tentative. Quelques mois plus tard, le 6 octobre 1932, alors qu'il faisait un vol d'entraînement avec son futur avion, au-dessus de l'aéropori d'Atlantic City, il a perdu le contrôle de son appareil,, Il a tenté d'atterrir en catastrophe, mais il s'est écrasé et a été tué sur le coup. Le destin avait changé d'avis.