Equilibrisme La politique en cours tend à rentabiliser un secteur auquel est consacré un budget important. «Il n?est plus question que le secteur de la formation professionnelle soit considéré comme une simple institution pour récupérer la déperdition scolaire alors que dans d?autres pays, il est le pilier de l?enseignement». C?est ce qu?a affirmé, hier, le Dr Khaldi, ministre de la Formation et de l?Enseignement professionnels, lors d?une conférence-débat organisée au Centre de presse d?El-Moudjahid. Le Dr Khaldi a insisté, durant cette rencontre, sur la place que doit occuper la politique lancée par son secteur en collaboration avec celui de l?Education nationale afin de permettre à l?élève sortant de l?école de bénéficier d?une meilleure formation professionnelle. «Ces stratégies, qui figurent dans le programme de la Commission nationale de la réforme du système éducatif, permettront à l?élève, en fin de parcours pédagogique, d?être dirigé vers une spécialité de formation professionnelle décidée, dès le départ et par rapport à ses aptitudes, lors du conseil de classe», explique le ministre. Le conférencier a, par ailleurs, mis en exergue l?importance de la réhabilitation des blouses bleues. En effet, la formation d?un seul stagiaire coûte très cher à l?Etat, car elle peut atteindre 600 000 DA. C?est pourquoi, le secteur s?est fixé l?objectif d?une formation rentable. «On ne veut plus investir sur des futurs chômeurs», lance le ministre. Ainsi, le secteur de la formation et de l?enseignement professionnels compte travailler avec d?autres secteurs pour assurer un emploi aux stagiaires. Des conventions signées ? ou qui vont l?être ? avec différents ministères permettent ? ou permettront ? un éventail plus important des spécialités offertes. Concernant le baccalauréat professionnel, le ministre de la Formation et de l?Enseignement professionnels rassure les parents qu?il«est maintenu pour l?année 2006». Cependant, «comme le projet contenait des lacunes, nous avons organisé un séminaire de cinq jours où des experts canadiens, français et italiens sont intervenus pour l?enrichir», précise-t-il.