Détails n Lors du forum de la Télévision, le président de la FAF a tenté d'expliquer plusieurs décisions prises par le Bureau fédéral dont celle ayant trait à la réduction du nombre de joueurs étrangers de trois à deux avec un seul à mettre sur la feuille de match. Au-delà de l'aspect protectionniste de la formation locale, le président de la FAF rappellera qu'il a été le premier, lors de son premier mandat, à exiger un certain nombre de critères dont un âge ne dépassant pas les 27 ans, le statut d'international et un contrat Fifa. Sauf qu'avec le temps, la FAF s'est retrouvée avec plusieurs problèmes sur les bras puisque plus d'une vingtaine de litiges sont passés par la Fifa alors que 12 clubs n'ont pas payé leurs joueurs au point que leurs représentations diplomatiques ont dû intervenir auprès de la fédération. Sur un autre plan, Raouraoua fera remarquer que la plupart des joueurs évoluant dans notre championnat ne rentrent jamais chez eux pour évoluer en sélection à quelques exceptions près, ce qui signifie que ces joueurs, en majorité des Africains, sont vraiment de seconde zone. Toutefois, Raouraoua promet qu'avec le passage des clubs au professionnalisme, ces derniers auront la possibilité de recruter un plus grand nombre de joueurs étrangers, mais toujours des internationaux confirmés et d'un haut niveau. Surtout que l'échéance de 2011 est pour demain et que le professionnalisme impose aux clubs de disposer de licences avec comme obligation de se conformer à un cahier des charges qui dicte un certain nombre de critères (finances, infrastructures, formation…). Par ailleurs, avec le retour de Mohamed Raouraoua aux affaires de la FAF, plusieurs dossiers, mis au placard, sont de nouveau relancés, parmi lesquels le projet Goal dont tous les pays concernés ont bénéficié sauf le nôtre. Mieux encore, plusieurs pays en sont à Goal II, qu'en est-il de la FAF qui devait bénéficier de la construction d'un nouveau siège. A ce propos, Raouraoua a indiqué que son instance a déjà réglé (à l'époque) l'achat de l'assiette de terrain devant accueillir le projet qui a coûté 21 milliards de centimes et s'attend à profiter des 1,2 million de dollars prévus par la Fifa pour passer aux travaux dans les prochaines semaines. L'on annonce d'ailleurs une visite prochaine d'une délégation de la Fifa concernant ce projet dont l'étude a été confiée à un bureau d'études algérien, le Bereg. Par ailleurs, le président de la FAF a annoncé que le centre de regroupement des sélections nationales de Sidi Moussa sera réceptionné incessamment et sera d'une grande utilité pour le football algérien.