L?adage dit : «Il n?y a pas de sot métier». Tout travail légal est noble. Malheureusement chez nous, les choses se passent autrement : certains métiers sont considérés comme «pas bons» et ceux qui les exercent sont mal vus. Parmi ces métiers, celui d?éboueur. Dans l?esprit de beaucoup, être éboueur n?est pas une «affaire». Qu?à cela ne tienne, bien des personnes ont franchi le pas et se sont fait embaucher dans des sociétés de nettoyage. Néanmoins, leur travail est loin d?être facile. En contact permanent avec les ordures et sans protection aucune, ils sont en permanence exposés aux maladies. De plus, on ne leur facilite pas du tout la tâche. A Alger par exemple, beaucoup de citoyens ne respectent pas les horaires fixés pour le ramassage des ordures. Pis encore, ils mettent leur poubelle là où bon leur semble. Ce qui n?est pas pour arranger les éboueurs qui, en l?absence de moyens, sont souvent obligés de faire bien des efforts pour accomplir leur tâche. Malgré tout cela, le rôle des éboueurs n?est jugé à sa juste valeur que lorsqu?ils se mettent en grève.