Ammar Talbi et Mohamed Lakehal chorafa, de l'association des oulémas algériens, ont été les «hôtes» de l'instance de concertation sur les réformes politiques, que préside Abdelkader Bensalah, à laquelle ils ont remis des propositions et positions, du point de vue religieux, sur les réformes en cours. Amar Talbi, a en qualifiant les réformes de «nouvelle étape historique pour la consécration de la démocratie dans ce pays», tenu à souligner plusieurs points, qu' «il faudra consigner dans la constitution lors de sa prochaine révision». D'abord, les libertés. «La nation ne peut prétendre au développement sans les libertés», et que «la charia islamique est la source de législation», et insisté sur «la culture, en tant qu'élément vital pour toute société». De même qu'il a mis l'accent sur l'éducation, dans le sens d'«une réforme du système éducatif qui forme l'homme algérien pour le présent et le futur». Le représentant des Oulémas a en outre souligné la nécessité de «réviser le dispositif légal», que «la justice soit totalement indépendante», et s'est prononcé pour «la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire», qu'il a jugé être «une question vitale», ainsi que «l'alternance pacifique au pouvoir». AmmarTalbi, a, au nom de l'association des oulémas algériens, insisté sur l'intérêt à accorder à la langue arabe, dont il s'agit de «généraliser son utilisation par toutes les institutions, ainsi que l'éducation islamique à toutes les écoles, pour former le jeune algérien doté des valeurs islamiques et cultures algériennes». Lakehal chorafa, a malgré son âgé très avancé, tenu à rappeler les «recommandations » de feu Abdelhamid Benbadis envers les jeunes, de «sauvegarder le patrimoine de leurs pères», et à ces derniers d'éduquer leurs enfants selon les préceptes de dieu. «Notre politique ne peut être juste, que si elle est fondée sur la foi et la croyance», a-t-il affirmé. A souligner que l'instance de concertation recevra aujourd'hui, le SG du mouvement Nahda, Fateh Rebiai, et l'ancien chef du Gouvernement, Smail Hamdani.
