Il est incontestable que les technologies de l'information et de la communication occupent de nos jours une place prépondérante dans tout processus de développement économique et social. Le fait que les grandes nations leur accordent une grande importance est plus que révélateur. L'informatique (et Internet) a tout supplanté. De leur côté, les industriels, convaincus de l'efficacité des TIC dans l'amélioration des performances des entreprises, se sont empressés de réaliser de grands investissements dans l'informatique, les télécommunications et les logiciels. En outre, l'unanimité est acquise sur le fait que les moyens d'information et de communication jouent un très grand rôle dans la sensibilisation à l'importance du rôle des TIC dans l'amélioration de la qualité de vie du citoyen et le développement socio-économique du pays. Des efforts sont déployés dans le but de rendre l'outil Internet accessible à de larges franges de la société. A cet effet, dans le souci de généraliser Internet, un projet de programme (intitulé e/Algérie 2013) vient d'être achevé par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Près de six mois ont été nécessaires à son élaboration. Des universitaires, des chercheurs, des opérateurs économiques et des associations ont pris part à la mise en place de ce programme. Ces associations sont appelées à jouer un grand rôle dans la concrétisation du concept de la société de l'information. En vue de les motiver, des incitations financières, selon les initiateurs du programme e/Algérie 2013, sont nécessaires. Dans le but d'enrichir le contenu de ce programme, le ministère de la Poste invite les citoyens intéressés par la question à lui faire part de leurs avis, commentaires, réflexions et propositions, et ce, entre le 10 et le 23 du mois en cours. Tout message devra être envoyé à l'adresse mail «[email protected]». Il y a lieu de signaler que toutes les informations relatives au programme en question sont disponibles sur le site Web du ministère «www.mptic.dz». B. L.