L'efficacité des dispositifs destinés à faciliter les activités économiques doit être améliorée et les opérateurs économiques doivent être «mobilisés autour d'un pacte économique et social de croissance», a indiqué hier le président Bouteflika. La promotion du pacte économique et social de 2006 en un pacte économique et social de croissance par la tripartite «traduit l'engagement de ses partenaires à concrétiser l'accélération du processus des réformes économiques». Il a ajouté que ces réformes visent le développement industriel, l'amélioration du climat des affaires et la promotion de la production nationale. Cette politique de croissance sera soutenue par un meilleur accès au travail et l'amélioration continue du pouvoir d'achat et une adaptation du système de formation, a encore indiqué le Président. Il a également affirmé que le dossier du soutien à la production nationale «doit se poursuivre afin de permettre la transition graduelle d'une économie basée sur l'importation à celle réduisant la dépendance aux hydrocarbures». Le président Bouteflika a soutenu que ces efforts ont permis le maintien d'un rythme de croissance économique ascendant, ajoutant que le taux de croissance général hors hydrocarbures et le fléchissement constant de la courbe du chômage, qui a atteint 9,8% à la fin de l'année 2013, sont les témoins de ces résultats. A. E. L'abrogation du 87 bis préserve le pouvoir d'achat des travailleurs Abdelaziz Bouteflika a affirmé que l'abrogation de l'article 87 bis de la loi relative aux relations de travail devrait être introduite dans la loi de Finances de 2015 afin de consolider un salaire minimum garanti (Snmg) dans le but de préserver le pouvoir d'achat des travailleurs. Cette abrogation «devra également donner aux entreprises davantage de flexibilité pour mieux rétribuer les rendements des travailleurs et les conditions particulières du poste de travail», a souligné le Président.