Composé de représentants des trois partenaires (gouvernement, Ugta et organisations patronales), il «va se mettre au travail (...) et présentera tous les trimestres un rapport», a précisé, hier, le ministre en marge d'une rencontre avec des organismes sous tutelle, selon l'APS. Signé en marge de la dernière tripartite, le pacte économique et social a été doté de mécanismes de suivi de mise en œuvre des engagements des trois parties. Le comité qui s'en chargera aura à présenter un rapport sur l'état d'avancement des actions et mesures contenues dans le document. Utile de rappeler, dans ce sens, qu'il a pour buts essentiels d'accélérer les réformes économiques, de développer de systèmes sociaux comme la santé et d'encourager l'accès au travail ainsi que la consolidation du partenariat et la mise à niveau des entreprises. Dans ce sens, d'autres mesures ont été prises par la rencontre tripartite en vue de faciliter l'activité des opérateurs économiques entre autres «débureaucratisation de l'administration». Le ministre a fait savoir que des réunions sont prévues pour faire le point sur l'état d'avancement de cette action, appelant au passage les organismes publics chargés d'accompagner les entreprises, notamment l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref) ainsi que le Fonds de garantie de crédits aux PME (Fgar), à leur faciliter la tâche. L'autre décision qui a bénéficié d'un cadre de mise en œuvre est le retour des crédits à la consommation pour laquelle un groupe de travail a été installé au niveau du ministère du Commerce. Il a été chargé de l'élaboration des cadres juridique, règlementaire et financier, pour la mise en œuvre de la décision en question. Le problème de la mise en œuvre des décisions des tripartites s'est posé ces derniers temps avec acuité. Le patronat et le monde économique n'ont pas cessé d'appeler à l'application des mesures décidées. Le dernier appel en date concerne la décision de l'élargissement des financements du Fonds national d'investissement aux entreprises publiques. Boualem Merrakech, président de la CAP (Confédération algérienne du patronat) s'était même interrogé si l'on dispose de moyens de mettre en œuvre d'une telle décision ? «Le FNI pouvait-être une réponse aux attentes des entreprises privées en matière de financement, mais dommage on ne possède pas les mécanismes d'une mise en œuvre réelle et rapide de cette décision», affirme-t-il. S. B.