À l'instar des cinq autres candidats, le président du Front national algérien (FNA), candidat à la présidentielle du 17 avril 2014, Moussa Touati, a entamé hier sa campagne électorale à El Bayadh par une activité de proximité. M. Touati, selon l'agence de presse algérienne APS, s'est rendu au boulevard des Fidayine, un quartier populaire, connu sous le nom de Lgraba. Une visite qui lui a permis de rencontrer les citoyens de cette wilaya du sud-ouest du pays et de discuter avec eux, notamment du pouvoir d'achat. Après avoir relevé qu'il a choisi d'entamer sa campagne électorale par El Bayadh, région où Cheikh Bouamama a mené une résistance contre l'occupant français, le candidat du FNA s'est attardé sur le pouvoir d'achat des citoyens d'El Bayadh, lesquels se sont plaints de la «cherté de la vie». M. Touati a pu rencontrer, dans les rues qu'il a arpentées, des pères de famille qui se sont plaints de leur «incapacité» de subvenir aux besoins de leurs familles respectives. C'est, entre autres, le cas d'un père d'une famille, chômeur de son état et ne vivant que d'une pension de la direction de l'action sociale (DAS). Les citoyens de ce quartier ont également exhorté le candidat du FNA d'intervenir auprès des autorités locales, lesquelles «n'ont pas pris en charge les sinistrés des inondations de 2011, après la crue de Oued Deffa», dont les stigmates et les dégâts sont encore visibles. S'adressant aux jeunes gens qu'il a incités à «investir dans des entreprises économiques familiales», le candidat du FNA a estimé que l'agriculture et l'élevage, vocation de la région, «pourraient constituer un moyen de lutter contre le chômage et par conséquent la pauvreté». M. Touati a en outre recommandé aux jeunes universitaires de la région de «mettre leur savoir-faire au service de l'Algérie», soulignant que son parti a toujours appelé à investir dans «l'homme et la ressource humaine qui restent une richesse impérissable et inestimable». Abordant le volet politique, le président du FNA a lancé à l'endroit des citoyens, avec lesquels il a longuement discuté, que «le changement auquel ils aspirent doit s'opérer par les urnes afin d'édifier un Etat de droit et une justice sociale au service du citoyen». «Vous représentez l'avenir de l'Algérie et vous avez cette obligation de provoquer un changement pacifique», a lancé M. Touati à l'endroit des jeunes, afin, a-t-il dit de «préserver l'Algérie des convoitises dont elle fait l'objet de la part de certaines parties». R. N.