Le programme proposé par le candidat indépendant à la présidentielle, Abdelaziz Bouteflika, vise à asseoir les fondements d'un Etat moderne consacrant les droits fondamentaux de tous les Algériens, tel que cela a été souhaité par l'Emir Abdelkader, a indiqué, hier à Mascara, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Bouteflika. «Il est temps aujourd'hui de concrétiser le projet civilisationel de l'Emir Abdelkader, fondateur de l'Etat algérien moderne, et consacrer définitivement les principes de la gouvernance qu'il avait initiés», a souligné Sellal au cours d'un meeting populaire qu'il a animé à la salle omnisports du complexe de l'unité africaine, au 16e jour de la campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril 2014. Il a expliqué que ce projet que veut concrétiser le candidat Abdelaziz Bouteflika ambitionne de remettre le flambeau à la jeune génération qui «dispose aujourd'hui de tous les atouts devant permettre aux jeunes intellectuels de gouverner le pays». «C'est cela le nouveau pari du candidat Bouteflika, guidé par le seul et unique souci de mettre en place un Etat fort, moderne et démocratique», a-t-il expliqué. C'est pourquoi, a-t-il ajouté, Bouteflika «a besoin de l'aide et du soutien de tous les Algériens». Evoquant les différents programmes de développement dont a bénéficié la wilaya de Mascara, l'orateur a assuré que les efforts seront poursuivis avec une cadence accélérée pour faire de cette wilaya «la Californie de l'Algérie» grâce aux potentialités dont elle dispose, notamment dans le domaine de l'agriculture. Mettant en évidence les acquis réalisés sous la direction du président Bouteflika, Sellal a insisté sur la préservation de la stabilité sans laquelle aucun développement ne peut intervenir. «La stabilité est un acte de souveraineté nationale et c'est cet acquis que nous devons préserver quel que soit le prix à payer», a-t-il soutenu. «C'est pourquoi, vous êtes appelés à exprimer massivement votre choix le 17 avril prochain en optant pour la continuité et la stabilité et barrer ainsi la route aux aventuriers qui veulent nous faire croire que tout est noir en Algérie», a-t-il poursuivi. De son côté, M. Abdelaziz Belkhadem, qui fait campagne pour le même candidat, a estimé à Bousaâda (M'sila) que le peuple algérien, en renouvelant sa confiance au candidat Abdelaziz Bouteflika, aura plébiscité un «nouveau mode de gouvernance». Intervenant à la salle des fêtes de la ville de Sidi Thameur dans le cadre d'un meeting de campagne en faveur du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, Belkhadem a souligné que ce nouveau mode de gouvernance a été mentionné dans le message adressé au peuple algérien par le chef de l'Etat le 22 mars dernier. Un message dans lequel il avait notamment souligné son engagement à poursuivre les réformes politiques qu'il avait engagées il y a trois ans, plus exactement le 15 avril 2011, a précisé M. Belkhadem. Il a également souligné que M. Bouteflika s'est engagé devant le peuple à réviser, au cas où il était réélu, la Constitution «au cours de la première année de son nouveau mandat», et à «mettre en place des conditions politiques et institutionnelles fondées sur l'élargissement des prérogatives des institutions du pays». L'enjeu, selon M. Belkhadem, est de lutter de manière encore plus efficace contre la corruption, de consolider la réconciliation nationale et de soutenir l'économie par l'encouragement de l'investissement et la création de PME aptes à constituer une alternative aux hydrocarbures. Il a également souligné, au cours d'un discours d'une quinzaine de minutes, que le programme du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika prévoit, en plus de la poursuite de la politique de solidarité nationale, de s'appuyer sur les secteurs de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme afin de renforcer l'économie du pays. M. Abdelaziz Belkhadem n'a pas raté l'occasion pour appeler à un «vote massif» le 17 avril prochain pour élire le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika qui reste, a-t-il souligné, «l'artisan de la paix retrouvée en Algérie et le garant de sa stabilité, dans un contexte frontalier complexe». Il a conclu en soutenant que la participation à cette élection est le moyen le plus efficace pour faire taire ceux qui attendent la chute de l'Algérie et qui espèrent la voir se débattre dans une situation semblable à ce qui a été nommé le «printemps arabe». R. N.