Le discours tenu par les pouvoirs publics encourageant l'investissement semble trouver un écho favorable auprès des opérateurs économiques. La tendance observée en 2013 et qui a vu le volume des investissements doubler par rapport à l'année précédente, se confirme. En effet, le montant des projets d'investissement déclarés en Algérie durant le 1er trimestre 2014 a atteint les 682 milliards de dinars, dont 129 milliards de dinars d'investissements directs étrangers (IDE), selon l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi). Il était de 305 milliards de dinars au premier trimestre 2013. Ceci confirme la relance de l'investissement entamée grâce aux facilitations décidées par le gouvernement, selon la même source. Durant le 1er trimestre de cette année, 2 632 projets d'investissement ont été déclarés auprès de l'Andi, pour un montant de 682 milliards de dinars. Ces projets devraient créer plus de 51 600 emplois, selon l'Andi. Les investissements locaux restent les plus nombreux avec 2 615 projets déclarés à travers le territoire national, soit 99,4% du total des projets déclarés, pour une valeur de 553 milliards de dinars (81%) et une création estimée de 40 500 emplois (78%). En matière d'IDE, l'Algérie a attiré, sur la même période, 17 projets pour un montant de 129 milliards de dinars (près de 1,8 milliard de dollars), devant créer plus de 11 100 emplois directs, relève encore l'Agence. Par ailleurs, la distribution par type d'investissement entérine une tendance lourde par la prédominance des investissements en «création» avec 1 505 projets inscrits, soit 57,18% du total, suivis des investissements en «extension», soit 1 039 projets (39,48%), précise la note de l'Agence. Quant aux investissements en «réhabilitation» et en «réhabilitation et extension», versés principalement dans le secteur public en vue de leur redressement productif sur des filières de production structurantes, ils ont totalisé ensemble 88 projets, soit 3,34% des projets déclarés. La lecture financière montre des engagements financiers analogues à la précédente analyse par projet, assortie des mêmes poids financiers pour les créations et les extensions soit respectivement 45,20% et 42,39%, les réhabilitations et extensions 10,71%. Pour rappel, les investissements déclarés en 2013 auprès de l'Andi ont atteint 1 716 milliards de dinars (plus de 22,5 milliards de dollars). Les investissements déclarés durant l'année dernière ont connu des hausses «sensibles» en termes de valeur, de nombre de projets et d'emplois créés, comparativement à 2012, selon l'Andi. Le nombre de projets est passé de 7 715 à 8 895, en hausse de 15% a souligné l'agence, qui table sur la création de 149 000 nouveaux postes d'emploi, en augmentation de 63%. Le bilan de l'Andi a relevé une prédominance du secteur privé, avec 96% en termes de nombre de projets et 48% en valeur contre seulement 3% en nombre de projets et 36% en termes de montant pour le secteur public. Les données de l'Agence montrent une concentration des projets d'investissement au nord du pays, avec plus de 67% de l'ensemble des projets déclarés. Par secteur d'activité des projets déclarés, les projets industriels arrivent en tête, suivis de ceux du secteur du Btph, avec respectivement 63% et 11% du volume des investissements déclarés en 2013. Selon l'Andi, 26 pays étrangers ont déclaré des projets d'investissement en Algérie durant 2013. A. E./APS IDE : 11 pays en adhésion totale avec la règle 51/49% Onze pays ont investi en Algérie durant le 1er trimestre 2014, en adhésion totale avec la formule du partenariat 51/49%, pour une valeur de plus de 129 milliards de dinars, soit 19% du total des investissements déclarés, selon l'Andi. Les investissements étrangers déclarés par pays d'origine ont enregistré au cours de ce 1er trimestre 2014, pas moins de 11 pays émetteurs de flux d'IDE, «en adhésion totale avec la formule du partenariat instaurée par les pouvoirs publics depuis la promulgation de la loi de Finances complémentaire de 2009, totalisant 17 projets relève la note sur les investissements déclarés auprès de l'Andi». La France vient au premier rang avec quatre projets déclarés, soit 23,53% de l'ensemble, la Chine, trois projets (17,65%) et la Turquie avec deux projets (11,76%). D'autres pays ont enregistré chacun un projet (Egypte, Emirats arabes unis, Espagne, Finlande, Jordanie, Inde, Suisse et Syrie) représentant chacun 5,88% de l'ensemble des projets déclarés durant le 1er trimestre 2014. Sur le plan financier, la note de l'Andi relève la prédominance de la Turquie avec une valeur de plus de 59 milliards de dinars soit 45,89%, suivie de la Suisse avec 57,6 milliards de dinars (44,77%), de la France avec près 6,74 milliards de dinars (5,24%) et de la Chine avec 1,49 milliard de dinars (1,16%). Le reste des pays avoisine 1% en moyenne.