L'approvisionnement en gaz algérien serait l'option la plus adéquate pour de l'Europe pour ne plus dépendre du gaz russe, selon les commentaires des médias autrichiens. En effet, ces derniers, ont fait savoir, cette semaine, que l'Algérie représente «l'espoir de l'Europe pour échapper à la dépendance du gaz russe». Ainsi, le quotidien Salzbuger Nachrichten soutient que «l'Afrique du Nord est l'espoir de l'Europe pour échapper à la dépendance du gaz russe», rappelant que l'Algérie, 4ème producteur mondial du gaz, développe des gazoducs qui relient les champs de gaz du Sahara et l'Europe en passant sous la Méditerranée. «Le gazoduc Medgaz est prêt et la liaison est faite entre les stations de pompage de la ville portuaire de Béni Saf et la ville espagnole Almeria. La mise en service du nouveau gazoduc algéro-européen, avec un coût d'un milliard d'euros, se fera probablement en septembre 2009», ajoute-t-il. Selon lui, tous ces projets plaident pour une meilleure coopération dans le domaine gazier. Mieux, ce quotidien n'a pas tari d'éloges envers l'Algérie qui se consacre, précise-t-il, davantage au développement en amont et en aval du secteur gazier. «Deux autres gazoducs déjà présents, seront développées : le Transmed, qui passe par le Sahara via la Tunisie vers la Sicile, pour une production qui passera de 24 milliards de m3 à 33 milliards de m3, et le pipeline Maghreb-Europe, qui va de l'Algérie via le Maroc en traversant la mer par le détroit de Gibraltar vers le sud de l'Espagne.»