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Qu'en reste-t-il ?
éditorial
Publié dans La Tribune le 26 - 05 - 2014

On ne peut pas dire que le cinquantenaire mouvement des non-alignés est toujours fringant et n'a pris aucune ride. Né durant les années cinquante, en pleine guerre froide entre les deux blocs (Etats-Unis et URSS), avec, à l'origine, l'objectif de ne se rallier ni à l'une ni à l'autre des deux superpuissances et de ce fait garantir «l'indépendance nationale, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la sécurité des pays non-alignés dans leur lutte contre l'impérialisme, le colonialisme, le néocolonialisme, la ségrégation, le racisme, et toute forme d'agression étrangère, d'occupation, de domination, d'interférence ou d'hégémonie de la part de grandes puissances ou de blocs politiques», le mouvement s'est essoufflé au fil des années. Le «bloc Europe» (l'Union Européenne) a remplacé (peut-être pas avec la même «férocité» et sans la guerre froide) l'URSS qui a éclaté et l'alignement de certains pays membres du mouvement est maintenant plus qu'avérée, notamment le «rattachement» de certains aux Etats-Unis. Le colonialisme et le néocolonialisme restent toujours, de même que le racisme, les agressions étrangères et l'ingérence. Aujourd'hui, nombreux sont les pays qui ne suivent qu'une ligne : celle de leurs intérêts, sans se préoccuper du désavantage que cela peut causer à leurs voisins. Il va sans dire que ce type de démarches n'est pas pour aider le développement dans les pays du Tiers-Monde, notamment ceux d'Afrique où la famine et les guerres sont entrain de décimer les populations et de détruire le Continent. La fougue des premières années de la création du mouvement s'est éteinte face à l'hégémonie de l'Amérique et de l'Occident -un des aspects qui devaient être combattus au sein des non-alignés- et la course à l'assujettissement pour quelques miettes. Les pays du Tiers-Monde se meuvent (on ne peut pas dire qu'ils évoluent tous) en rangs dispersés, alors que les non-alignés (120 pays membres) constituent les deux tiers du Monde (ce qui devrait être une force), l'Afrique et le Maghreb ne se décident toujours pas à s'unir pour constituer une force, compromettant leurs chances de développement par leurs propres richesses spoliées par l'Occident, avec leur aval, des pays membres approuvent l'ingérence militaire des Etats-Unis et de l'Occident sur d'autres pays en conflit, Que signifie aujourd'hui le mouvement des non-alignés et que peut-il apporter à ses membres qui semblent ne plus y croire ? Peut-être juste à rappeler de grands noms qui ont présidé à la création du mouvement ou qui l'ont marqué. De cet enthousiasme qui a caractérisé les conférences tenues dans l'euphorie des indépendances fraîchement acquises pour beaucoup de nations, sous la houlette des hommes comme Jawaharlal Nehru, Ahmed Sukarno, Ahmed Sékou Touré, Josip Broz Tito et d'autres qui étaient convaincus de leur démarche, il y a lieu de se demander ce qu'il en reste aujourd'hui.
R. M.

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