L'offre et la demande est ce qui a toujours fait le marché. En Algérie, les footballeurs sont devenus des «divas capricieuse», alors que le spectateur se voit infliger des prestations qui provoquent des nausées en plus du vertige que donnent les salaires que perçoivent les joueurs. Des rémunérations mensuelles pouvant atteindre 400 millions/mois soit 200 fois le Snmg. Ce seuil, décidé par la Ligue de football professionnel (LFP) en concertation avec les présidents de clubs, changera t-il les choses dans un football où l'argent circule mieux que le ballon? Peut-être que oui. Noyé au milieu des liasses de billets, le niveau est devenu consternant, l'éthique sérieusement mise à mal. Le paradoxe est que les «chairmen» des clubs s'attèlent à faire de la surenchère pour charmer les joueurs. Un marché qui n'obéit pas à des règles précises s'emballant souvent à la manière d'une bourse (à voir les prix) voire d'un «souk» où tous les coups sont permis. Peut-être un indice qui montre clairement que les présidents sont en mesure de contourner ce nouvel obstacle en trouvant des «solutions». Par ailleurs, et c'est un secret de polichinelle, les dessous tables ont toujours existé dans les transactions. Etrangement, certains se disent même «prêts à jouer avec les espoirs si les joueurs de l'équipe «A» protestent contre la décision». Pour la LFP, présidé par Mahfoud Kerbadj, la sanction pour les «rebelles» sera immédiate puisque ce dernier affirme que «chaque joueur qui proteste verra sa licence retirée automatiquement» relevant qu' «un joueur a le droit de demander d'être payé à temps et exiger une adhésion à la sécurité sociale». Justement, la majorité des joueurs (pour ne pas dire tous) ne payent pas de «cotisations». Les responsables de la balle ronde algérienne veulent, pour la première fois, remettre un peu d'ordre dans un mode de gestion qui fonctionne par hasard et par l'absurde. Le plafonnement des salaires vient donc recadrer un peu la «gouvernance». Une nouvelle tentative de vêtir le «jeu à onze» algérien d'un costume de professionnalisation qu'il essaie de porter depuis 4 années. La corde commence donc à se serrer et certains footballeurs de la Ligue 1 Mobilis notamment, songent à s'exiler et menacent «d'aller voir ailleurs». Comme s'ils pouvaient trouver preneur et faire part de leurs désirs avec une palette technique étique. Des «surcotés» qui ne se regardent jamais dans le miroir. Pire, qui ne regardent certainement pas ce qu'ils infligent chaque week-end à un supporter devenu le dindon d'une farce indigeste. Le départ de ces «pseudo-footballeurs» devrait faire les affaires du sport roi en Algérie. Un unijambiste en moins c'est toujours bien. Qu'on laisse place à ceux qui aiment taper dans un cuir et non chercher à être un tape-à-l'œil. Les employeurs ont une chance de frapper avec une main de fer en comptant sur l'appui de la FAF et la LFP. Une position à assumer et une décision à cristalliser. Jusqu'à preuve du contraire, aucun joueur de champ local ne devrait figurer parmi les 23 de Vahid Halilhodzic... ça reflète le niveau réel d'un label qui se croit 5 étoiles. Le bras de fer est engagé... M. T. Championnat arabe des moins de 20 ans, la compétition reportée en raison du Mondial La Coupe arabe des nations de football des moins de 20 ans (U-20), prévue du 2 au 15 juin à Doha, a été reportée à une date ultérieure en raison de sa concomitance avec le Mondial-2014 au Brésil (12 juin-13 juillet), a annoncé lundi la Fédération qatarie. La FIFA avait refusé la demande de l'UAFA de maintenir la date de la compétition, pour sa coïncidence avec le coup d'envoi de la Coupe du Monde, et a informé, lundi, la Fédération qatarie de sa décision de report. Huit nations devaient prendre part à cette compétition. Le groupe A comprend la Tunisie, l'Irak, Djibouti et la Mauritanie, alors que le groupe B est composé du Qatar (pays hôte), de l'Arabie saoudite, du Soudan et du Liban.